De nombreux déplacements au lendemain de l’émission de son mandat d’arrêt
Depuis la crise du Covid-19, le président russe ne quitte que très rarement Moscou. Toutefois, dès samedi 18 mars, il n’a pas hésité à faire de nombreux voyages dès que le mandat d’arrêt a été émis par la CPI à son encontre pour «crimes de guerre» et pour la «déportation illégale» de milliers d’enfants ukrainiens. Ce mandat vise également Maria Lvova-Belova, la commissaire présidentielle russe aux droits de l’enfant. Tandis que Vladimir Poutine était dans la cité portuaire de Crimée pour célébrer les 9 ans de son annexion par la Russie, le gouverneur de Sébastopol a déclaré: «Notre président Vladimir Vladimirovitch Poutine sait surprendre».
Ces visites n’ont pas manqué de faire réagir les autorités ukrainiennes. Ainsi, alors que le maître du Kremlin est allé, pour la première fois depuis le 24 février 2022, dans la zone du Donbass et à Marioupol, le ministre de la Défense dira qu’il est venu «de nuit comme un voleur». Pierre Hazan, conseiller auprès du Centre pour le dialogue humanitaire, l’une des principales organisations de médiation des conflits armés, expliquera qu’«avec ces déplacements inopinés, Vladimir Poutine prétend rester maître du jeu, pour affirmer que la Crimée annexée lui appartient et, à Marioupol, qu’il n’est nullement dans une logique de retrait».
Une inculpation pour la forme?
Si la CPI s’est prononcée aussi rapidement sur le sort du président russe, c’est parce l’Ukraine reconnaît sa compétence bien qu’elle ne soit pas signataire au Traité de Rome qui a fondé cette juridiction. Toujours selon l’expert en géopolitique et conflits armés, quel que soit les crimes reprochés au président russe, «nul doute que personne ne l’arrêtera». Par conséquent, si la CPI a le pouvoir de lever l’immunité diplomatique d’un président en exercice, elle ne dispose pas de police internationale.
Pourquoi rend-t-on la Russie responsable ? Pourquoi n’avons nous pas reconnu le Donbass indépendant, alors que sa population est Russe ? Pourquoi a-t-on laissé les Ukrainiens attaquer cette petite enclave sans réagir avant que le conflit n’éclate ? Pourquoi n’a-t-on pas accordé des frontières, respectant les ethnies, comme on l’a fait pour la Yougoslavie ? Tout cela est voulu par les Etats-Unis qui ne digère pas le fait que la Russie soit de retour sur la scène internationale ! Ils voudraient une guerre dans laquelle la Russie s’enliserait et avec, bien sur des dommages collatéraux , à savoir un appauvrissement de l’Europe ! Et on fait le jeu des Américains !!! Quelle époque !!!!
Entièrement d’accord !
Mais il faut avoir été attentif au collège pour le comprendre.
La situation ressemble beaucoup à l’époque des missiles de Cuba (Ukraine) où les rôles étaient inversés. Kennedy était Poutine, et la Russie était l’OTAN d’aujourd’hui.