Marseille: des riverains découvrent une école coranique clandestine dans leur quartier

Des voisins entre inquiétude et résignation

Les pouvoirs publics aussi sont inquiets car, selon le ministère de l’Éducation nationale, les déscolarisations sont en hausse de 36% en 3 ans. Si l’on prend l’exemple du Val d’Oise, celles-ci ont atteint les 40% juste sur l’année 2020. Le Sénat, quant à lui, a dénombré pas moins de 4000 jeunes enfants qui seraient sortis du système scolaire obligatoire de 2018 à 2020. Ces écoles sont le plus souvent dans le collimateur des services de l’État et ne conservent que très peu de temps leur contrat avec le ministère. En effet, il ne s’agit pas, le plus souvent, d’écoles confessionnelles musulmanes mais bien d’établissements sous influence islamiste.

Dans le cas présent, les résidents qui ont donné l’alerte ne sont qu’à moitié surpris. Effectivement, à moins de 100 mètres de là, une école musulmane hors contrat avait été fermée par arrêté préfectoral car, selon les agents de l’État, elle favorisait le repli communautaire. Ils y avaient alors constaté de nombreux manquements lors de trois contrôles effectués par les services de l’Éducation nationale. On parle le plus souvent de maternelles ou d’écoles primaires.

Des locaux qui s’installent très rapidement dans un quartier

Se passant de tous types d’autorisations, la simple location d’un local pour une utilisation de bureau ou de commerce suffit pour ouvrir un «établissement scolaire» clandestin. «Cette cabane de prière est apparue très rapidement après la fermeture de l’école coranique [il y a un an, NDLR]. J’ai compris que les gens cherchaient un endroit pour leurs enfants» expliquera la locataire qui a alerté les pouvoirs publics. Ici, il ne s’agirait que d’un abri en bois sous-loué par un imam pour 200€ par mois.