Marlène Schiappa nie les faits qui lui sont reprochés
Lundi 24 avril, nous avons appris que le sénateur PS Claude Raynal allait demander la création d’une commission d’enquête sénatoriale pour savoir si une partie des deux millions et demi d’euros donnés par l’État à des associations a été «détournée ou utilisée à des fins politique» durant la dernière campagne présidentielle comme l’affirme notamment Anne Hidalgo et Mathilde Panot. Pour rappel, le Fonds Marianne avait été lancé début 2021 après l’assassinat de Samuel Paty. Il a pour but de lutter contre les séparatismes.
Le président de la commission des Finances a alors fixé à mercredi 19 avril la date limite pour que le comité de prévention de la radicalisation lui remette ces documents. L’administration lui a effectivement fourni les dossiers complets des 47 associations qui ont candidaté au Fonds Marianne. De plus, les services de Matignon, dont dépend le secrétariat d’État de Marlène Schiappa, ont livré d’autres documents annexes, essentiellement des pièces comptables qui concernent les 17 associations retenues au final. Ce sont ces associations qui se sont partagées près de deux millions d’euros sans que l’on sache sur quels critères ont été distribués cet argent.
Deux associations sont particulièrement visées
Claude Raynal a fait savoir que 15 associations sur les 17 vérifiées semblaient répondre au fonctionnement du Fonds Marianne. Toutefois, deux d’entre elles, l’Union des sociétés d’éducation physique et de préparation militaire (USEPPM) et Reconstruire le commun posent question. En effet, elles ont touché respectivement 355 000 et 330 000 euros alors qu’«elles n’ont pas répondu à toutes les demandes de contrôles», expliquera le sénateur. Ce dernier dira que le comité de prévention de la radicalisation ne lui a pas donné toutes les pièces nécessaires. Celles-ci sont essentielles pour savoir s’il existait des liens entre ces associations et le cabinet de la ministre Marlène Schiappa. Sans apporter de réponse sur le fond, celle-ci a annoncé sur Twitter qu’elle allait déposer plainte pour «diffamation».
Encore une énième commission d’enquête qui se terminera comme d’habitude. Circulez y a rien à voir !
Je suis toujours étonnée de la facilité avec laquelle on distribue de l’argent à toutes ces associations, dont la plupart n’ont aucune utilité, et sont même des nuisances publiques ! Avant l’arrivée des socialistes au pouvoir en 1981, il y en avait bcp moins, et elles faisaient un travail utile.