Si on réunit les destructions de biens privés et publics, la facture se monte à plus d’un milliard. Pourtant des maires, de gauche comme de droite, ont réclamé qu’on ne procède aux travaux qu’après avoir interpellé les casseurs. Pour rappel, en 6 jours après la mort de Nahel, il y a eu plus de destructions qu’en 3 semaines d’émeutes en 2005. Peu importe qu’on retrouve les articles volés en vente sur Vinted ou Le Bon coin, c’est l’État qui va passer à la caisse.
Voulue par Macron, votée par le Parlement
Ce projet de loi d’urgence est destiné à accélérer la reconstruction des infrastructures détruites pendant ces nuits de violences urbaines. Il a été ainsi définitivement adopté jeudi à l’Assemblée au terme de sa navette parlementaire. Les députés l’ont largement approuvé à l’exception du groupe du Rassemblement national ayant voté en bloc contre. Le groupe LFI s’est abstenu mais les autres groupes de la Nupes ont, quant à eux, ont voté pour, tout comme LR et Renaissance. Marine Le Pen s’est justifiée en expliquant qu’«il est inacceptable et inconcevable que la seule réponse envisagée par le gouvernement consiste à réparer les dommages auxquels nos concitoyens ont assisté, impuissants, et qu’ils vont devoir payer».
En effet, le texte prévoit une dérogation exceptionnelle aux règles, notamment en matière de dévolution des marchés publics. Par conséquent, le projet de loi autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances pendant trois mois, afin d’adopter toute mesure visant à faciliter la reconstruction des bâtiments dégradés lors des émeutes. Mardi dernier, dans Les Échos, la SMACL, principal assureur des collectivités locales, a estimé que les émeutes devraient lui coûter cent millions d’euros de plus, un montant significatif à comparer aux 650 millions d’euros de pertes recensées au début du mois par la fédération France assureurs.
Pas de projet de loi pour faire payer les casseurs
Si cela avait été demandé par la droite, suivie par la suite par d’autres formations, on peut s’étonner qu’aucun projet de loi ne soit destiné à faire payer les émeutiers dont une partie a été parfaitement identifiée par les forces de l’ordre. On perçoit alors difficilement comment le sentiment d’impunité qu’on les «jeunes» de ces quartiers ne pourrait pas que s’accroître.
bah…une fois de plus c’est nous qui allons payer…!
les casseurs et autres délinquants ont de beaux jours devant eux..!
les honnêtes gens comme moi n’ont qu’à bien se tenir…sinon punition sévère et surtout pas » justice soi même…les institutions judiciaires n’apprécient pas du tout !)
Le gouvernement cherche déjà de nouveaux impôts…malgré les hausses de rentrées d’argent avec l’énergie ‘pétrole, gaz, électricité…) cela ne leur suffit pas
Messeigneurs de la politique, à quand une taxe sur l’air qu’on respire ?
Pffff cela va durer jusqu’à quand ?
Pas de sauveur de la société en vue …chape de verre oblige, le gâteau leur appartient
Les bétonneurs se frottent les mains