La rentrée approche à grand pas. C’est un défi de taille qui s’annonce pour le nouveau ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal. Pourra-t-il honorer les promesses de son prédécesseur Pap Ndiaye? Nos confrères de France Info rapportent un manque à hauteur de 16,6% dans le second degrés après les résultats des concours et à hauteur de 18,8% pour les professeurs des écoles.
Primaire et second degrés : quatre académies dans le mal
« Les dynamiques sont les mêmes que dans le primaire : les académies les plus touchées par des pénuries sont aussi celles de Versailles, de Créteil, de la Guyane et de Mayotte » expliquait le ministère de l’Education à nos confrères de Franceinfo.
Pour l’académie de Créteil, il manque 975 enseignants, à Versailles il en manque 620, à Mayotte il manque 34 enseignants et enfin 124 en Guyane.
À contrario certaines académies reçoivent plus d’admis au concours qu’il n’ya de postes, c’est le cas des rectorats de Rennes, Strasbourg, Bordeaux et Nice.
Quelles disciplines manquent de candidats?
Au collège et au lycée général, certaines disciplines peinent à avoir des candidats. Le manque se fait sentir dans les langues : occitan (100%), allemand (57,78%), Breton et Basque (50%).
Une autre problématique est le manque qui touche les lettres classiques à hauteur de 69,4% ou encore les lettres modernes à hauteur de 23,61%. En mathématiques ou en physique il manque 27 à 28% d’enseignants.
Pour palier ces absents, les rectorats se tournent vers les listes complémentaires des concours. L’académie de Versailles propose des sessions de job dating, celle de Créteil est en lien avec Pôle Emploi pou cibler au mieux les profils.
Mais les conctractualisations ne suffisent pas à combler tous les manques et sont vivement critiquées par les syndicats. Ils dénoncent un « effet pansement » qui ne résout pas la crise durable que connaît la filière.