Maria Chindamo, une agricultrice de 42 ans, a disparu dans le sud de l’Italie, à Calabre en 2016. Sept ans après, son voisin, membre de la mafia, a été arrêté pour son meurtre. Il aurait donné son corps aux cochons, avant de passer les os restants au broyeur.
Les doutes se tournent rapidement vers le voisin
Maria Chindamo, une agricultrice de 42 ans, est portée disparue depuis le 6 mai 2016, dans le sud de l’Italie, à Calabre. C’est donc sept ans après, que son voisin a été arrêté, durant une enquête sur le crime organisé. Cet homme de 57 ans, qui fait partie de la mafia calabraise, la ‘Ndrangheta, est soupçonné d’avoir tué cette femme, avant de donner son corps aux cochons, d’après les autorités, relayées par Il Giornale, le 7 septembre.
Le jour de la disparition, vers 7 heures du matin, les enquêteurs retrouvent sa voiture, moteur allumé et portière ouverte. Les circonstances de cette absence, dans son exploitation agricole, située à Montalto di Limbadi, étaient étranges. Les caméras de vidéosurveillance ne fonctionnent plus depuis la veille du meurtre. C’est pourquoi les autorités suspectent le voisin. Mais, faute de preuves insuffisantes, il n’est pas condamné.
La chair a été mangée en vingt minutes
Le meurtrier et sa famille avaient imposé un régime de terreur auprès des habitants et commerçants locaux. En effet, ils font tous partie de la ‘Ndrangheta. Cette dernière se sert de méthodes très violentes, terrorisantes. En 2021, un membre de la famille de l’homme est interrogé. D’après lui, la chair de la victime a été mangée par les cochons en vingt minutes. Ce qui restait d’os est passé au broyeur.
Si le mobile n’est pas encore tout à fait précis, il semble que l’accusé voulait les terres de la victime. La seconde piste est que Maria Chindamo avait rencontré un homme et quitté son mari, qui s’est suicidé un an avant le meurtre. L’homme aurait voulu se venger. « Elle pensait devenir entrepreneure, s’occuper de ses enfants et s’affranchir (…) de cette mentalité mafieuse. Elle s’était également inscrite à l’université, mais on ne lui a pas pardonné cette liberté, son désir d’être indépendante, d’être une femme », détaille Nicola Gratteri, le procureur. « Elle a été tuée parce qu’elle voulait être libre« , regrette-t-il.
Le cochon c’est bon mais je préfère quand même les cochonnes
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