Jeudi 28 septembre, en visite sur l’île de beauté, le président de la République a ouvert la voie à l’autonomie de la Corse. Si une grande partie de l’Assemblée s’est réjouie d’entendre enfin le chef de l’État prononcer ce mot si lourd de sens pour les parlementaires corses, dont 76% sont nationalistes depuis les dernières élections territoriales de 2021, une autre partie a déchanté en constatant l’absence de projet précis ou de calendrier. Il est à noter que cette annonce semble presque improvisée puisqu’aucune déclaration en ce sens n’avait été faite par l’Élysée et que même les spécialistes corses de cette question n’étaient pas informés du contenu du discours de Macron.
Des inquiétudes sur la réalisation de la promesse présidentielle
Comme l’explique le maire de Porto-Vecchio et secrétaire général de Partitu di a Nazione Corsa, Christophe Angelini, s’il y a eu une certaine euphorie à l’écoute du discours de Macron, rapidement, une inquiétude générale sur le projet final s’est installée dans tous les esprits. Il indiquera que «les nationalistes, qui, comme nous, se battent pour la reconnaissance du peuple corse, pour le statut de résident et pour la co-officialité de la langue corse, peuvent être légitimement inquiets, puisque ces sujets n’ont pas été abordés par le président dans son discours». Il ajoutera d’ailleurs qu’«Emmanuel Macron a fixé un délai de six mois de travail entre élus corses et représentants de l’État pour définir un projet, mais y aura-t-il un chemin pour que ces fondamentaux soient intégrés? Tout dépend de nous d’abord, mais aussi du degré d’écoute de l’État».
Des libertés nouvelles pour le Parlement Corse
Le chef de l’État s’est dit favorable à ce que les élus corses puissent «légiférer sur des normes, sur des matières ou sur des compétences transférées»; ce qui serait inédit à ce jour. Maître de conférences en science politique à l’université de Corte, André Fazi, s’est dit très surpris par cette annonce. Il dira: «J’avais beaucoup de doutes sur ce point, mais c’est plutôt la fourchette haute de ce que j’imaginais qui a été proposée, soit une vraie exception au principe général que la loi du Parlement s’applique sur tout le territoire, sans possibilité d’adaptations décidées localement».
Ainsi, la Corse pourrait adapter des lois aux particularités locales, mais pas remplacer toute une législation nationale par la sienne. André Fazi rappelle, à juste titre, qu’«on n’y est pas habitués en France, mais cela fonctionne ainsi dans les pays qui la pratiquent, tels l’Espagne, l’Italie, une grande partie du Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Autriche ou encore la Belgique, où l’on trouve probablement la régionalisation la plus élevée d’Europe». Le regret qui domine est l’absence de précision sur ce projet unique et historique. Comme le regrette Jean-Christophe Angelini, «nous pensions que ce discours serait plus clair et exigeant. Il reste bien des angles morts, ainsi qu’un défi à relever: trouver un point d’équilibre au sein d’un hémicycle corse divisé sur le degré d’autonomie».
« s’il y a eu une certaine euphorie à l’écoute du discours de Macron, rapidement, une inquiétude générale sur le projet final s’est installée dans tous les esprits ».
Il y a toujours de l’euphorie après ses déclarations, parce que le peuple a la mémoire courte, et le politiques oublient vite les citations du grand politicien Charles Pasqua, « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ».
Dans ses contacts avec les élus Corses, Macron leur a t il proposé quelques milliers d’immigrants diplômés en chirurgie ?
Après ça faudra donner aussi l’autonomie à toutes nos iles. Ils applaudissent sans savoir les pauvres. Quand ils auront leur nouveaux statuts ont ne va pas leur financer leur décisions puisqu’ils les voteront eux même?
L’autonomie n’est pas l’indépendance……. Nuances !
C’est une catastrophe nationale ce type. Le roi Midas transformait tout ce qu’il touchait en or selon la légende, lui c’est en merde et ce n’est pas une légende !
Une véritable catastrophe ce président. Alors que la situation était sereine en Corse il invente un problème en ranimant violemment le sujet de l’autonomie en le mettant à la une, en surprenant les Corses et ses Elus. Que lui est il passé par la tête, quelle mouche la piquée comme l’on dit populairement. Il n’y avait pas assez de problèmes comme cela avec tout le régalien, ce dont doit s’occuper l’Etat et qui est dans le rouge. Il vient de lancer l’opération autonomie dans tous les DOM-TOM et ainsi raviver la flamme indépendantiste dans toutes ces régions là. N’avions nous pas assez de sujets de grosses inquiétudes avec notre éjection d’Afrique dans de nombreux pays, avec la guerre à notre porte avec le massacre de l’Ukraine par la Russie et le constat de nos armées compétentes mais lilliputiennes, minuscules, son rêve irréalisable de l’armée européenne dont aucun pays ne veut puisqu’ils ne veulent qu’uniquement la protection des USA, le massacre de notre industrie nucléaire, il voulait arrêter 12 centrales nucléaires puis à changer d’avis heureusement, son rêve de l’énergie électrique européenne qui a fait accepter le démantèlement de l’EDF en multiple sociétés et qui au final a fait explosé le prix de l’électricité qui était favorable à tous les citoyens français et nos entreprises et qui constituait notre meilleur atout pour notre économie. Que d’erreurs, que d’idéologies imbéciles dans de nombreux domaines et de non combats, d’abandons de souveraineté, de pertes de défenses de nos valeurs. Son « en même temps » est une catastrophe pour le pays, c’est une plateforme
de déstabilisation permanente et cela il ne le comprend pas, a vouloir satisfaire tout le monde, l’on déçoit tout le monde.
C’est bizarre cela marche bien ailleurs mais ça ne marcherait pas en France vous êtes soit anti Macron soit un imbécile mais cela je n’ose le croire