Par exemple, le client peut acheter un paquet de gâteau qui est identique à celui qu’il achète d’ordinaire. Pour autant, le fabricant a baissé le grammage des produits contenus dans ledit paquet. Ainsi, il s’agit d’une véritable hausse des prix déguisée. Afin de rendre cela plus claire pour le consommateur, l’exécutif souhaite imposer aux enseignes de la distribution de faire «figurer une mention visible et lisible» sur chaque produits concernés.
La France se tourne vers Bruxelles pour son projet d’affichage
En effet, Paris a soumis à Bruxelles un projet d’arrêté contraignant les distributeurs à indiquer avec davantage de précisions les situations dans lesquelles «les quantités d’un produit sont réduites avec un prix inchangé, voire plus élevé». Il s’agit donc de mieux informer le consommateur à défaut de pouvoir faire baisser les prix par les industriels.
Le cabinet de la ministre déléguée au Commerce, Olivia Grégoire, indique que Bercy travaille sur un texte, pour le mois de mars, dans le but de «répondre à la demande des consommateurs d’être mieux informés en cas de ‘shrinkflation’ sur certains produits». Il est précisé que l’arrêté est soumis à Bruxelles pour vérifier «la conformité avec une directive européenne de 2015» sur la transparence des règles techniques.
Bercy veut des mentions claires sur chaque produit concerné
Nous connaissons déjà la mention que souhaite imposer le ministère de l’Économie aux supermarchés: «pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et son prix au (préciser l’unité de mesure concernée) a augmenté de X% ou de X euros». De plus, le texte précise que cette mention doit être placée «directement sur l’emballage ou sur une étiquette attachée ou placée à proximité de ce produit, de façon visible, lisible». Toutefois, ce texte ne fait pas l’unanimité chez les distributeurs. Dominique Schelcher, PDG du groupe Système U, estime que c’est aux industriels de faire ce travail.
C’est quoi ça encore??? Un anglicisme à la con???!!! Le journaleux imbécile est trop limité pour trouver un mot dans sa langue????
je pense que les grandes surfacesCarrfour, Leclerc… ont beau jeu de stigmatiser les grandes marques pour imposer leurs produits moins chers certes mais pas toujours identiques à ceux des marques …où ils font plus de bénéfices !!Mais apparemment Carrefour aurait fait la même chose avec certains de ses fruits et légumes en diminuant les quantités seulement ils jettent l’opprobe sur les marques pour focaliser les acheteurs sur leurs produits et pour faciliter leurs négociations avec les marques et augmenter leurs bénéfices.
Je réponds à noyel.
Pouvez vous nous expliquer comment Carrefour (que vous citez) fait la même chose sur les produits légumes et fruits vendus au kg ? Il diminue les quantités sur le kilo et vous payez 1 kilo ?