Alors qu’il est l’auteur de propos anti-France lors de certains de ses prêches qui ont été filmés et diffusés sur les réseaux sociaux, celui qui officiait à Bagnols-sur-Cèze a, le 22 février dernier, été expulsé du territoire national où il vit depuis 1986. Après avoir accusé réception du «référé-liberté», le tribunal administratif de Paris doit rendre sa décision dans les 48 heures, à compter du moment les parties auront été auditionnées.
Le drapeau français: un drapeau «satanique»
Pour rappel, le premier extrait vidéo publié sur Facebook, au cours duquel le drapeau français est qualifié de «satanique» et qui n’a «aucune valeur auprès d’Allah», est présenté comme un «lapsus» par l’imam. Ce à quoi le préfet du Gard, Jérôme Bonet, répond que «c’est un lapsus qui dure plusieurs dizaines de minutes, qui ne touche pas qu’à la question du drapeau mais qui tient aussi à la place de la femme, qui désigne le peuple juif comme un ennemi». Il estime ainsi qu’il s’agit «bien évidemment» d’un appel à la haine. De plus, Jérôme Bonet a également ordonné la fermeture d’une école coranique liée à la mosquée de Bagnols-sur-Cèze pour des infractions à la réglementation sur l’accueil des mineurs.
Pour son avocat, il s’agit de propos «sortis de leur contexte»
Selon le Figaro, Me Samir Hamroun a mis en avant le fait que Mahjoub Mahjoubi a fait sa vie en France, qu’il y a fondé une famille et qu’il ne saurait être éloigné de ses proches par cette décision «abusive à ses yeux». Il estime que son client possède «des attaches familiales qu’il laisse derrière lui en France et que les propos qui lui sont imputés sont soit sortis d’un contexte, soit tronqués». Selon le ministère de l’Intérieur, l’imam est «père de onze enfants, dont dix encore mineurs, certains de nationalité française – dont un mineur – et d’autres de nationalité tunisienne», précise l’arrêté ministériel. Celui-ci ajoute que «sa conjointe actuelle est également de nationalité tunisienne».
Il lui est d’ailleurs reproché de s’être marié religieusement à cette dernière sans attendre d’être divorcé de sa première épouse française, et de s’être servi de sa relation passée pour obtenir, en 2019, un titre de séjour français. Le conseil de Mahjoub Mahjoubi explique à nos confrères de La Provence: «J’enjoins au ministre de l’Intérieur de permettre le retour de monsieur Mahjoubi sur le territoire français dans l’attente de la procédure au fond».
Espérons que son avocat ne soit pas entendu , et ci c’est un problème d’avoir sa famille ici ( 11 gamins tout de même !! ) qu’ils les prennent avec lui et sa femme en Tunisie , ça nous fera moins de bouches a nourrir !! Car faut supposé que sa femme ne travaille pas et que les aides de l’état doivent pleuvoir ?