Le garçon de 15 ans avait été interpellé vendredi dernier après avoir menacé la principale de son collège avec un couteau. Le parquet de Dijon a fait savoir que «le mineur mis en cause a été mis en examen pour l’intégralité des infractions reprochées et placé en détention provisoire».
Des problèmes de discipline avec sa professeure d’anglais
Déjà exclu d’un précédent établissement, l’élève du collège Edouard-Herriot, à Chenôve, avait été renvoyé de son actuel établissement à cause «de problèmes de discipline en rapport avec sa professeure d’anglais». Vendredi 15 mars, soit le jour de l’agression, le collégien avait demandé un rendez-vous avec la principale de son établissement. Lors de son rendez-vous avec cette dernière, il lui remet un courrier. Le procureur de Dijon va en donner le contenu: «Si vous lisez ce message, c’est qu’il y a une prise d’otage dans une de vos salles. Je ne fais ça pour aucune raison. Ah, si. C’est pour mes frères qui sont morts le 18 novembre 2015. Madame la principale, veuillez déclencher l’alerte attentat et évacuer tous les élèves».
C’est à ce moment qu’il décide de sortir un couteau et de menacer de mort la cheffe de l’établissement. Toutefois, celle-ci parvient à s’enfuir et déclenchera l’alarme. Un équipage de la police nationale qui circulait à proximité a pu intervenir rapidement. Les policiers ont pu ainsi interpeller l’élève de 3ème. Olivier Caracotch a rappelé que la date du 18 novembre 2015 correspondait à l’opération des forces de l’ordre menée à Saint-Denis à la suite des attentats islamistes qui sont survenus cinq jours plus tôt à Paris.
L’adolescent va donner deux explications différentes sur son geste
Le procureur expliquera que le mis en cause n’avait pas contesté les faits et avait donné une version conforme aux éléments fournis par l’enquête. Cependant, Olivier Caracotch va indiquer que «l’élève a expliqué avoir été recruté par des connaissances pour tuer sa principale au sein du collégien», en parallèle, l’adolescent a expliqué «avoir voulu se venger de sa principale en la plantant, puis s’est ravisé». À l’issue de sa garde à vue, le parquet a ouvert une information judiciaire pour «tentative d’homicide volontaire sur un enseignant», «violences volontaires ayant entraîné des incapacités de moins de huit jours». Trois circonstances aggravantes ont été retenues: l’usage d’une arme, des faits commis dans un établissement scolaire et commis au préjudice de personnes chargées d’une mission de service public.
Cependant, malgré les déclarations de l’élève de 3ème, du courrier remis à sa principale et du témoignage de cette dernière, le caractère terroriste de l’attaque n’a pas été retenu. Le procureur de Dijon a aussi indiqué que le parquet a demandé le placement en détention provisoire du mineur, avant son passage devant le juge d’instruction, qui devrait «déboucher sur une mise en examen». L’assaillant risque jusqu’à 20 ans de prison.
C’est pas 20 ans de priso, heu…de colonie de vacances qu’il faut!! Je REFUSE de bosser pour de la racaille comme ça encore! Lui et sa famille dans un bateau et retour au bled puisque c’est mieux!!!