Elle témoignera à l’époque dans Le Parisien afin que les autres victimes du photographe n’est pas peur de porter plainte. Dans la sienne, déposée en avril 2015, elle expliquera que le marocain, âgé de 38 ans aujourd’hui, l’avait contactée via un site de mannequins. Après l’avoir invitée chez lui, «Il m’a offert un verre de vin. Tout est devenu flou. Je me suis réveillée nue… Il m’a touchée. C’était horrible» dira-t-elle à nos confrères. Le procès qu «violeur de Tinder» va durer deux semaines. Le verdict sera rendu le 29 mars.
Une des victimes était mineure au moment des faits
Salim Berrada va être confronté à une grande partie de ses victimes durant ces deux semaines. Il ne s’agit que de femmes âgées entre 27 et 35 ans aujourd’hui, donc très jeunes au moment des faits. L’une d’elle était mineure quand elle a été violée par le photographe. La Cour criminelle de Paris va revenir ainsi sur les 17 plaintes pour viols et agressions sexuelles dont le prévenu est accusé. Me Martine Moscovici, qui défend trois des victimes expliquera que «le plus important à leurs yeux est que la cour leur dise qu’elle les croit, puisque celui qu’elles accusent a toujours nié». Me Sophie Rey-Gascon, qui représente quatre d’entre elles, dira qu’«elles seront là pour porter leur parole lors de ce procès qu’elles attendent depuis des années, même si c’est difficile». En effet, l’accusé nie les faits et parle de relations sexuelles consenties.
Salim Berrada conteste l’ensemble des accusations portées contre lui
L’un des avocats du prévenu soutiendra qu’«aujourd’hui comme depuis le premier jour de cette procédure, Salim Berrada conteste l’ensemble des accusations dirigées contre lui. Malgré les carences de l’instruction, les investigations menées ont permis de révéler de nombreux éléments à décharge qui contredisent ces accusations». Pourtant, des circonstances aggravantes ont été retenues contre son client qui risque 20 ans de prison. L’accusation va s’attarder sur les 17 viols et agressions sexuelles commis entre septembre 2014 et octobre 2016. Le ministère public va détailler un mode opératoire bien rôdé avec une forme «d’industrialisation du processus» qui lui permettait «l’envoi de sollicitations en masse à de potentiels modèles».
Ensuite, une fois que le jeune mannequin était invité chez lui, Salim Berrada faisait boire sa victime. Les enquêtes révéleront que des traces de MDMA (ecstasy) ou d’antihistaminiques ont été retrouvées dans les cheveux ou les échantillons sanguins de la plupart des victimes. L’acte d’accusation rapporte que «la plupart (le décrivent) métamorphosé par l’envie sexuelle, froid, violent, prêt à tout pour arriver à ses fins». Le photographe admettra une «mauvaise conduite morale» et se vantera d’avoir eu entre 200 et 300 partenaires sur cette même période. Toutefois, libéré en 2019, il poursuivra ses traques sur des sites de rencontres sur internet, comme l’application Tinder. En 2023, une nouvelle information judiciaire a été ouverte contre lui pour quatre plaintes pour viols. Il s’agira alors d’un autre procès.
300 viols !
C’est typique de ce type d’ethnie.
Dieu seul sait combien d’horreurs est à porter au crédit de ce malfaisant !