Il avait alors affirmé avoir été agressé par des opposants politiques. Devant le juge, il reconnaîtra avoir menti sur cette agression ainsi que sur les différentes menaces qu’il aurait reçues auparavant. Son procès se tiendra le 27 mars prochain.
Un faux témoignage qui entache le combat des élus contre les violences à leur encontre
Effectivement, au moment des faits, Bernard Denis avait été le symbole des violences faites aux maires. Pourtant, il admettra que tout ceci n’était qu’une succession de mises en scène. Lundi 18 mars, l’ancien édile de Saint-Côme-du-Mont était appelé à la barre du tribunal de Coutances, dans la Manche, pour répondre des chefs d’accusation de «dénonciation de crimes et délits imaginaires» mais aussi pour «exhibition sexuelle». Devant les magistrats, Bernard Denis reconnaîtra avoir menti. Il leur dira: «Je ne comprends pas comment j’en suis arrivé là, le surmenage peut-être».
Le procès aurait dû avoir lieu le 27 mars prochain, mais le procureur avait préféré une audience de «plaider coupable» le 18 mars afin de permettre à l’accusé d’éviter «la pression des médias au regard de son état psychologique très fragile». La peine prononcée sera de six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans avec une obligation de soins. Toutefois, mardi 19 mars, le président du tribunal de Coutances refusera d’entériner cet accord. Il estimera que les accusations «d’exhibition sexuelle» ne pouvaient «être liées aux autres charges qui pèsent sur l’ancien maire» de Saint-Côme-du-Mont. Par conséquent, le procès de Bernard Denis se tiendra bien le 27 mars prochain.
Il avait fait valoir que des opposants lui reprochaient son soutien à Macron
Alors qu’il était interrogé par les enquêteurs en charge de son agression, il avait déclaré qu’il avait été attaqué par des opposants politiques, deux hommes lui reprochant son soutien au président Macron. Cette déclaration paraissait alors crédible car il y avait eu des précédents. Les forces de l’ordre avaient relevé l’incendie de son garage et de son véhicule ainsi que des menaces de mort. Bernard Denis admettra que tout était faux.
Toutefois, l’ancien maire est aussi accusé d’exhibition sexuelle. Les faits se sont produits entre mars et juillet 2022 devant une femme de ménage. Le tribunal a bien reconnu le statut de victime pour cette dernière. Néanmoins, l’avocate de la plaignante, Me Marie Lunven, a indiqué qu’elle souhaitait demander une requalification des faits en agression sexuelle, car ils «se sont produits une dizaine de fois, alors que la victime était seule dans une pièce» avec Bernard Denis. Le conseil de ce dernier a précisé qu’il avait «engagé des soins psychiatriques et psychologiques» après une tentative de suicide à l’automne 2022.
C’est terrible de tels tarés !
ILs portent des coups redoutables à la démocratie.
Une telle ordure devrait être retirée complètement de la vie publique et peut-être même enfermé en psy !
Encore un complétement perché !! Et encore une fois son avocat qui veut plaider la folie, c, est la grande mode !!
C’est certain qu’il est félé et bravo pour les habitants qui ont voté pour lui.