Pourtant, mercredi 27 mars sur CNews, Rudy Manna, porte-parole du syndicat de police Alliance, dira que «la cérémonie d’ouverture sur la Seine, tout le monde était contre et pourtant, on la fait quand même». Les Jeux olympiques se dérouleront à Paris du 26 juillet au 11 août. La question de la sécurité devient primordiale. De plus, elle prend deux visages: si Paris sera sous les feux des projecteurs, la France sera vidée de ses forces de l’ordre pour assurer la sécurité des JO, laissant ainsi vulnérable l’ensemble du territoire.
Le ministre de l’Intérieur a promis des moyens de sécurité «décuplés»
La cérémonie d’ouverture se tiendra sur la Seine le 26 juillet. Tous les experts, sans exception, civils ou appartenant aux services de l’État, ont répété qu’il était impossible de faire plus dangereux. Pourtant, ni le gouvernement, ni la ville de Paris ne les écouteront. Ainsi, il ne reste pour Darmanin, qui a annoncé sa démission après les Jeux, qu’à pousser les scénarios les plus extrêmes pour se préparer au pire. Ainsi, nous avons appris que le RAID préparait ses entraînements à travers des exercices de simulation de «tueries de masse».
«L’opportunité» pour les terroristes «que sont les Jeux olympiques»
Le major Stéphane, qui dirige les opérations, explique que «l’idée, c’est de travailler l’interopérabilité entre tous les services (de police) et les pompiers», également engagés sur cet exercice de «tuerie de masse». En effet, si le RAID s’entraîne toute l’année à des scénarios possibles, les Jeux Olympiques à Paris représentent un enjeu sécuritaire jamais atteint. Ainsi, 200 membres de l’unité d’élite seront mobilisés chaque jour. Céline Berthon, la directrice générale de la sécurité intérieure, n’avait pas hésité à évoquer le 5 mars dernier, devant les sénateurs, «des organisations terroristes qui ciblent l’Occident et à n’en pas douter, à l’approche de l’évènement, se saisiront de l’opportunité que sont les Jeux olympiques».