JO de Paris 2024: l’Arabie saoudite n’aura pas son village olympique au cœur des Invalides

C’est la ministre déléguée aux Anciens combattants qui avait alors pris la parole pour dire qu’elle n’avait pas assez d’éléments pour répondre. En effet, la demande était confidentielle et l’élue du Rhône a dévoilé une affaire qui allait se révéler être une épine dans le pied du gouvernement, de la Ville de Paris et des organisateurs des JO.

Le ministère des Armées confirme qu’il n’y aura pas de «village saoudien» à cet emplacement.

Il ne s’agissait pas que d’un lieu destiné aux athlètes. Nous rappelions ici que, si ce «pavillon» servirait à accueillir du public et présenter des activités culturelles, il serait aussi destiné aux relations diplomatiques et d’affaires de l’Arabie saoudite. Devant la polémique suscitée par cette question de la députée Nathalie Serre, le gouvernement a décidé que l’Arabie saoudite n’installerait pas ses athlètes dans ce lieu central de la capitale, comme le confirme ainsi une information d’Europe 1. L’Arabie saoudite avait demandé au gouvernement français la possibilité de faire séjourner ses athlètes aux Invalides, au lieu du village olympique officiel, inauguré fin février, sur trois communes: Saint-Denis, Saint-Ouen et l’Île-Saint-Denis. Le gouvernement avait alors posé une série de conditions afin d’accepter cette demande des saoudiens.

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Une partie de la classe politique s’était émue d’une telle possibilité

La députée du Rhône a mis l’affaire en lumière alors que les négociations n’avaient pas été rendues publiques. Début mars, sur RTL, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait même évoqué qu’«il y a une demande qui a été faite par les Saoudiens à laquelle les autorités françaises ont répondu en faisant toute une série de garanties». La parlementaire LR avait aussi soulevé que «l’Arabie saoudite, bien qu’elle soit notre alliée, suscite des interrogations quant au respect des droits humains, particulier ceux des femmes et de la communauté LGBT». Toutefois, nous avons appris aussi que, malgré le refus de Paris d’installer les saoudiens aux Invalides, la question du lieu d’accueil des athlètes de cette monarchie du Golfe reste entière.