Il s’agissait essentiellement d’alerter le gouvernement sur l’impact de l’inflation sur cette catégorie de la population et des dangers que représentent la baisse des pensions. Les syndicats présents demandent une revalorisation de 10% du montant des retraites afin de combler la hausse des prix.
Un pouvoir d’achat devenu «catastrophique»
Jacques Teyssier, retraité syndiqué à la CGT, participe à la mobilisation à Périgueux. Il expliquera que «dans notre département, qui est le plus pauvre de l’Aquitaine, le pouvoir d’achat des retraités est devenu catastrophique !». Devant un système où les gouvernements successifs ont toujours refusé de le réformer, le dispositif est à bout de souffle. Après une vie de travail, les retraités ont des pensions beaucoup trop faibles pour subvenir à leurs besoins essentiels. Beaucoup n’arrivent pas à faire face aux dépenses dites incompressibles: loyers, factures énergétiques, frais de santé, assurances, etc. Devant ce constat et le silence de l’exécutif, rappelant qu’ils ne sont «ni des assistés, ni des privilégiés», les manifestants demandent avant tout, non pas une hausse des pensions, mais bien qu’on ne les diminue pas.
Une inflation impossible à suivre
Jean-Louis Bagault, président de l’union départementale de Dordogne des Retraités du syndicat FO indiquera que «depuis 2017, on a perdu plus de 10 % de notre pouvoir d’achat, une perte exacerbée par une inflation qui a dépassé la hausse des pensions». En effet, au 1er janvier 2024, les retraites civiles et militaires ont été revalorisées de 5,3 %. Toutefois, c’est largement insuffisant pour combler des postes qui ont augmenté de près de 20% sur les deux dernières années comme l’énergie ou l’alimentation.
Jean-Louis Bagault ajoutera que la situation actuelle contribue à réduire encore ce que l’on appelle «le reste à vivre». «Les cotisations des complémentaires santé par exemple, le coût des factures du gaz, de l’électricité, de l’essence, des denrées alimentaires, etc. ce sont des postes de dépenses extrêmement importants». En effet, autre effet de cette absence de revalorisation des pensions, de plus en plus de retraités se retrouvent dans la nécessité de se tourner vers les associations caritatives, comme les Restos du cœur ou le Secours catholique, pour se nourrir.
Bonjour, il est bon de savoir que beaucoup d’associations fonctionnent grâce à certains retraités mais je pense que d’ici quelques temps, ils ne pourront plus assumer par manque de moyen pour emmener les enfants faire des matches, de toutes sortes, organiser des tournois de toutes sortes également, quand il faut aller chercher et ramener les clés à la Mairie ou Maison des Assos pour ouvrir les locaux dans lesquels auront lieu ces tournois.
Que deviendrait une France sans Séniors pour occuper les jeunes ?
Il y aura probablement plus de délinquants divers et variés.
Toujours les mêmes concernés et,ce n’est pas tjrs ceux qui en ont besoin, en France il faut être dans la catégorie des bons salaires car le plus impacté c’est les moyens français retraités qui sont justes au dessus des paliers pour toucher quoique se soit et les mêmes qui recoivent et qui profitent de la part du gvt des augmentations, des stratégies de leurs parts bien calculées.
Quand aux syndicacats genre cgt, fabriques de chômeurs, si ces gens créaient quelque chose ou se foutaient au boulot au lieu de s’engraisser sur le dos de ceux qui bossent, ce pays avancerait un peu plus! DU FRIC IL N’Y EN A PLUS !!!
Vous avez voté hollandouille ou mélancon???? Ne vous en prenez qu’à vous! Nos noirs et nos bougn vivent mieux que vous!
Nos 577 députés et 348 sénateurs se battent et font l’union, pour que nos retraités (et les leurs) bénéficient de cette revendication des syndicats concernés.