Yves Milla, un ancien major de la police aux frontières (PAF) a été relaxé par la cour d’appel de Metz, en Moselle, jeudi 18 avril, alors qu’il était poursuivi pour des violences sur son ex-femme et ses enfants.
Un mauvais message aux victimes de violence
Yves Milla, un ancien major de la police aux frontières (PAF) a été relaxé par la cour d’appel de Metz, en Moselle, jeudi 18 avril. Il était poursuivi pour des violences sur son ex-femme et ses enfants. En première instance, au mois de juillet, en 2023, il avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, ainsi que le retrait de l’autorité parentale, par le tribunal de Thionville, en Moselle.
« Nous étions dans une impasse. Nous n’avons pas trouvé dans l’exposé de la procédure d’éléments qui pouvaient corroborer une version ou l’autre », d’après la présidente de la cour à la victime. C’est un « grave et sérieux conflit de l’exercice de l’autorité parentale », selon la cour. Mais pour la députée LFI Charlotte Leduc, présente lors du procès pour soutenir les victimes, « c’est une décision hallucinante. C’est un très mauvais message qu’envoie la justice française pour décourager les femmes de policiers et leurs enfants à porter plainte. Ça dit aux autres : n’essayez même pas ! ».
Couvert par le patron du syndicat Unsa-Police
» Nous avons appris à l’audience qu’une information judiciaire pour viol était actuellement ouverte », prévient la présidente de la cour d’appel. Des faits confirmés lors de l’audience du 15 mars, par l’avocate générale. Par ailleurs, il semblerait que le patron du syndicat Unsa-Police, Olivier Varlet, aurait couvert Yves Milla, qui aurait été son meilleur ami, d’après Streetpress.
« Mon intime conviction, c’est que ce n’est pas possible » qu’il ait été violent, avait-il ajouté, évoquant toutefois « l’éducation casque à pointe » d’Yves Milla avec ses enfants », s’était défendu ce dernier. Yves Milla, aujourd’hui en poste à la Direction des ressources humaines, des finances et des soutiens (DRHFS), nie les faits et parle « d’éducation rude et stricte avec (ses) fils ».
Les policiers comme les gendarmes sont hyper protégés en cas de délits graves au sein de leurs foyers !C’est une véritable secte ces gens sont inattaquables ! Vous pouvez toujours déposer plainte mais sachez qu’entre eux (policiers et gendarmes) ils sont tous potes et avec leurs outils de travail informatiques arrivent à effacer ou connaître le contenu de la plainte avant même que le procureur soit au courant c’est certain trop de plaintes n’ont jamais abouties !!!! Ils ont un peu trop de pouvoirs et ils en abusent lourdement dans leur vie privée !!!!
S’il y a eu des violences sur sa femme, il doit y avoir un certificat médical dans le dossier, que la plaignante a fourni. Ainsi que l’audition les enfants. Ou sont ces documents ?