Cette année, les ponts du mois de mai vont être exceptionnels et de nombreux voyageurs comptent bien en profiter : pour s’éviter les désagréments de potentielles grève la SNCF revient sur les mesures de la réforme des retraites des cheminots.
Ce lundi 22 avril 2024, la direction de la SNCF a signé un accord avec les quatre syndicats représentants les cheminots. Cet accord est crucial pour la fin de carrière des cheminots puisqu’il promeut le dispositif de retraite anticipée, qui concerne 140 000 salariés – il faut tout de même avoir 15 ans d’ancienneté.
Quelles sont les nouvelles conditions ?
D’abord, l’accord reconnaît la pénibilité des postes et propose à ceux dont le travail est le plus difficile la possibilité d’une « cessation anticipée d’activité » 30 mois avant leur retraite. Ainsi, pendant 15 mois ils seront payés à 100% et les 15 derniers mois ne seront pas travaillés mais les salariés toucheront toujours 75% de leur salaire.
Ensuite, pour les contrôleurs – ceux qui tirent le plus leur épingle du jeu – ce système de cessation anticipée d’activité s’étalera sur 36 mois: 18 mois travaillés avec 100% de salaire et 18 mois non travaillés avec 75% de salaire.
Ces deux accords permettent de compenser la décision violemment contestée du recul de l’âge de départ à la retraite décidée par le gouvernement l’an passé. En effet, même si les cheminots partent en moyenne avant l’âge légal (qui augmentera de 2 ans en 2025) à 59 ans et 7 mois en moyenne, les syndicats avaient fait entendre leur mécontentement. La SNCF les a entendus : un départ à la retraite à la carte va être mis en place.
Qu’est-ce que le départ à la retraite à la carte ?
Le communiqué de la direction de la SNCF est clair : « L’objectif principal de cet accord est d’offrir la possibilité aux agents de la SNCF de choisir leur fin de carrière : soit de pouvoir partir au nouvel âge de départ à la retraite avec un niveau de pension amélioré, soit de pouvoir partir plus tôt à la retraite dans des conditions plus favorables notamment pour les métiers avec une pénibilité avérée. ». Il s’agirait de travailler au cas par cas, avec des aménagements : des temps partiels et/ou des échelons d’ancienneté supplémentaires.
Les syndicats se réjouissent de ce nouveau format de fin de carrière. La CGT cheminot se félicite : « Dans les faits, les négociations améliorent tous les dispositifs existants, tant dans la durée que sur les critères de rémunération. Dans les faits, ces négociations apportent des droits nouveaux pour tous ».
Une mesure sociale, à quel prix ?
La direction n’a communiqué aucun chiffre quant au coût de cet accord. Cependant, on sait que cette paix sociale, achetée à J-100 des Jeux Olympiques, leur permettra d’éviter de potentielles grèves (et de remboursement de billets), l’absentéisme, le désengagement de la part des employés et aussi de recruter des jeunes.
Il ne faudrait pas que des mouvements de grève viennent entraver le bon fonctionnement des Jeux Olympiques et ternissent l’image de la SNCF, à l’instar des grèves qui ont eu lieu pendant les périodes de fin d’année ou les vacances scolaires.
Des réactions diverses…
Si la gauche félicite cette prise de position de la société ferroviaire en faveur de ses travailleurs, la droite accuse la SNCF d’un relâchement, d’un abandon des valeurs du travail et lui reproche de contrer la réforme difficilement acquise concernant les retraites en 2023. Sur Public Sénat, Bruno Retailleau (président des sénateurs LR) s’indigne « Cet accord insinue que l’on peut être payé sans travailler, c’est une forme d’euthanasie du travail. Surtout : signé dans une grande entreprise, sous contrôle de l’État, il présente un risque de contagion à d’autres organismes ». Cette réaction est à l’opposé de ce que Sud Rail déclare : « Après la réforme Macron, il fallait réagir ! Les avancées de cet accord permettront de compenser une partie du décalage progressif de l’âge de départ et également d’augmenter légèrement le niveau de pension ».
Faites comme moi, j’avais écrit à la cgt sur leur incompétence et leur mentalité de profiteurs!!! Grâce à eux, la France sera mise sous tutelle après les JO à ce qu’il parait selon le FMI, et les pays d’Europe applaudiront, là, j’écrirai à nouveau à ces empaffés de syndicacats pour les féliciter!!!
Et une fois encore, le gouvernement paillasson a donc cédé au chantage des ruineurs de notre République.
Les syndicats préfèrent le secteur public, parce que mener une entreprise à la faillite s’il n’y a pas les couillons qui travaillent pour la renflouer encore et encore, ça ne marche pas longtemps… N’oubliez pas la chanson du communiste Jean Ferrat « de quoi attendre sans s’en faire que l’heure de la retraite sonne » (c’est ce qu’ils nomment « vocation »).
La nouvelle noblesse, en général héréditaire par la grâce du copinage des syndicalistes, entretenue par la plèbe des couillons qui travaillent, vient encore, par le chantage, d’en faire toujours moins… Avec eux peut-être bien que les mesures de Trotsky seraient bienvenues : leur donner un statut de militaires, avec les punitions adaptées (en prison, en régiments disciplinaires, ou fusillés), entre autres pour les arrêts de travail.
Cela a tjrs été que les syndicats priviligient le secteur public et personne ne se rebiffe contre cela, le privé ne fait rien pour changer les choses, les syndicats ne sont là que pour intérêt personnel et en plus le privé aide le public mais jamais dans l’autre sens c’est pour dire comme il y a bcp de couillons……
c’est inadmissible, encore des cadeaux aux nantis de la SNCF tandis que les pauvres crèvent
Et notre gouvernement avec en tête le roitelet et son premier ministre bavards, ne font rien! C’est certainement ce qu’ils appelle l’égalité! Des sans courage, incapables de refuser cet accord de peur de perdre les élections! Je croyais que la loi était la même pour tous!
Macron avait dit: » la rue ne me fera pas plier » encore une fois on voit sa peur et son incompetence! C’etait pourtant le moment de faire preuve de fermeté comme ils disent!
Tout à fait d’accord,
Même cas pour les contrôleurs aériens.
Pauvre France, ce qui travaille dur ne paieront pas pour les autres, un gouvernement qui divise une France, grave ???
C’est encore les retraités du privé qui vont payer pour les retraités du public !!
En France nous avons une nouvelle noblesse étatique …
moins on travaille plus on gagne.toujours les mêmes qui exagère ,les bas salaires eux sont toujours les oubliés ….c’est une honte.comment remonter un pays en l’assassinant .