En effet, cet icône indiquait les adresses privées de fonctionnaire de police. Si les auteurs n’ont pas encore été identifiés, une dizaine de policiers sont concernées par la divulgation de ces données ultra sensibles. Pour l’instant, seule la région Île-de-France semble être touchée par ce phénomène.
La surveillance et la dénonciation de policiers par des délinquants
Les enquêteurs prennent la chose très au sérieux. La divulgation des adresses privées des policiers leur fait craindre le pire. En effet, l’affaire de Magnanville où un couple de policiers avaient été assassinés au sein du domicile familial est encore dans toutes les têtes. Dans le jargon policier, il s’agit de «copwatching», la surveillance de flics en français. La dizaine de fonctionnaires de police concernée vit dans le département de la Seine-et-Marne. Un village de 500 âmes serait particulièrement visé. Cette affaire a été trouvée par hasard par un gendarme et un CRS qui se sont rendus compte que les pastilles «police» de l’application indiquaient le lieu d’habitation de leurs collègues.
Google, propriétaire de l’application, «prend la chose très au sérieux»
Pour Réda Belhaj, syndicaliste policier et porte-parole Unité SGP Île-de-France, ce phénomène de dénonciation «est très grave». Il dit attendre ainsi une réponse rapide de la hiérarchie avant de poursuivre: «Il faut déjà prendre des mesures par rapport aux domiciles des collègues qui ont déposé plainte, des mesures de protection, voire de relogement s’ils ne sont pas propriétaires, voire de mutation». Le syndicaliste explique alors que «ça rappelle l’attentat de Magnanville», qui se remémore Jean-Baptiste Salvaing et son épouse, assassinés à leur domicile par un terroriste islamiste. Enfin, si Google «prend la chose très au sérieux», l’entreprise américaine n’a pas reçu de signalements de l’Ofac, la police spécialisée en cybercriminalité. Par conséquent, Google ne peut donc pas agir afin de retrouver les utilisateurs à l’origine de ces dénonciations.
Quoi de plus normal que ce genre de situation dans ce pauvre pays. La police est de dernier rempart qui reste entre le chaos et l’ordre, même si celle-ci est désormais bien mise à mal. C’est donc ce rempart que LFI et sa racaille veulent faire tomber. What else ?