Bernard Garrigou, le maire PS de Canéjan, en Gironde, a été victime d’un cambriolage très violent, alors qu’il dormait, dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 avril 2024.
« Je ne respirais et je ne voyais pas très bien »
« J’ai été réveillé dans mon sommeil à 4 heures du matin par des bruits et la lumière d’une lampe torche », raconte Bernard Garrigou, le maire PS de Canéjan, en Gironde, auprès du Figaro. Ce dernier a été victime d’un cambriolage dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 avril 2024. « Ils ont été obligés de me croiser pour partir, donc ils ont eu la précaution de m’asperger de bombe lacrymogène pour me neutraliser« , dit-il encore.
L’homme a rapidement prévenu les gendarmes qui sont arrivés rapidement. « Je ne respirais et je ne voyais pas très bien. J’ai eu du mal à trouver le sommeil ensuite et à le garder, mais ça ira de mieux en mieux », raconte-t-il encore. Il a été pris en charge par les pompiers.
Un portefeuille, des appareils électroniques et 150 euros en liquide volés
Le maire raconte que sa femme l’a « entendu crier de colère et de peur. Ils avaient l’avantage du nombre et de la situation. Moi, à 4 heures du matin, je suis encore dans les bras de Morphée ». Un portefeuille, des appareils électroniques et environ 150 euros en liquide ont été volés. Les malfrats seraient entrés par effraction en forçant la véranda du domicile. Mais ils n’ont pas eu le temps de voler ni bijoux ni l’argenterie. Bernard Garrigou affirme d’ailleurs qu’il ne possède que « des breloques sans valeur ».
« Je ne me connais pas d’ennemi et je n’ai pas de raison objective permettant d’identifier quelqu’un ou une situation qui aurait pu le provoquer. Je veux espérer que c’est le fruit d’un malheureux hasard. Mais comme j’ai été le seul à être visité, la question se pose », ajoute-t-il. La maire a réussi à retirer la cagoule de l’un des agresseurs et espère ainsi que l’analyse ADN permettre de l’identifier.
Ça n’est pas moi qui le plaindrai !
Quand on sait que les socialistes sont pour le laxisme judicaire… il est bon qu’ils en fassent les frais !