Si d’année en année, le phénomène s’étend, il n’a jamais été aussi violent que mercredi dernier. Alors que les revendications étaient aussi diverses que variées, les groupuscules d’extrême gauche, Black blocs et les Antifas, ont semé le chaos sur leur passage. Il ne s’agit plus que de Paris, nous l’avions déjà vu lors des émeutes de l’été dernier, mais bien de toutes les villes où se déroulent ces manifestations. Cette année, Nantes a été victime d’un véritable «saccage» par les Antifas.
Des commerces pillés, des voitures incendiées, des banques braquées
Sous couvert de revendications essentiellement liées aux évènement du Moyen-Orient, le groupuscule d’ultra gauche Antifas a infiltré le défilé du 1er mai et avait commencé à s’en prendre aux forces de l’ordre. Rapidement, des commerces ont été pillés. Des magasins d’habillement comme Zara ou Bershka, des commerces d’alimentation tel que Carrefour City et de nombreux établissements bancaires ont été attaqués… Tout y passe. La maire PS, Johanna Rolland, surnommée la Anne Hidalgo de Nantes par l’opposition, a dénoncé «des actes qui portent préjudice au mouvement social». Pourtant, il s’agit bien de scènes de « chaos » qu’on pu voir les manifestants. Les assaillants ont pillé de nombreuses boutiques et se sont attaqués aux distributeurs automatiques de billets de différentes banques.
Des violences moins d’une heure après le début du départ du cortège
Il faut ajouter à cela, au-delà des désormais «classiques» attaques contre les forces de l’ordre, de nombreux départs d’incendie. Dont un a été particulièrement violent: il s’agit des départs de feu qui se sont intensifiées près de la préfecture et du Conseil départemental de Loire-Atlantique. Après avoir incendié des poubelles, certains Antifas sont parvenus à mettre le feu au parking de l’Hôtel du département. L’entrée de celui-ci est entièrement détruite. De plus, les «casseurs» ont empêché violemment les pompiers d’intervenir pour éteindre les incendies. Cependant, les élus de gauche montreront une certaine forme de complaisance face à ces saccages. Michel Ménard, président PS du Conseil départemental, estimera qu’il est «inadmissible qu’une minorité de personnes discrédite» la mobilisation du 1er mai tout en soulignant «comprendre la colère des manifestants vis-à-vis d’un président sourd».
Comme partout où ces pourris de la cgt passent….!