Sur ce point, le président de la République a martelé qu’il ne ferait pas passer «en force» cette réforme. Pourtant, c’est bien celle-ci qui est au cœur des tensions.
Des rencontres avec les responsables politiques locaux
Macron pensait apaiser le climat de violence qui règne en Nouvelle-Calédonie en venant en personne sur l’archipel. Il souhaitait un retour «au dialogue» et à la «sécurité» après une plus d’une semaine de chaos. Il a ainsi promis un vote des Calédoniens en cas d’accord politique global sur le statut institutionnel de l’île. Lors de sa conférence de presse, il expliquera qu’«Après avoir écouté tout le monde (…) je me suis engagé à ce que cette réforme ne passe pas en force aujourd’hui (…) et que nous nous donnions quelques semaines afin de permettre l’apaisement, la reprise du dialogue en vue d’un accord global» sur la réforme constitutionnelle du corps électoral. De plus, au-delà du chaos créé par cette initiative de la macronie, les oppositions politiques s’étaient prononcées contre la tenue d’un Congrès en juin, comme prévu initialement. La majorité de la classe politique réclame désormais le report de ce Congrès afin d’apaiser les esprits.
La fin de l’état d’urgence sur l’archipel
Dès sa descente d’avion, Macron a déclaré: «Ma volonté (…) est d’être aux côtés de la population pour que le plus vite possible, ce soit le retour à la paix, au calme, à la sécurité. C’est la priorité des priorités». À ses côtés, se trouvaient les ministres Gérald Darmanin (Intérieur), Sébastien Lecornu (Armées) et Marie Guévenoux (Outre-mer). S’adressant aux forces de l’ordre, dont deux hommes sont morts et où l’on compte de très nombreux blessés, il dira: «Ce mouvement d’insurrection absolument inédit», «personne ne l’avait vu venir avec ce niveau d’organisation et de violence».
Et d’ajouter que les quelque 3.000 membres des forces de sécurité déployés «resteront aussi longtemps que nécessaire, même durant les Jeux olympiques et paralympiques» de Paris. Se prononçant sur l’état d’urgence en vigueur depuis une semaine, le chef de l’État «pense qu’il ne devrait pas être prolongé» au-delà des 12 jours légaux. Il précisera que ce sera possible à la seule condition que «tous les dirigeants» de Nouvelle-Calédonie «appellent à lever les barrages».
« sur la réforme constitutionnelle du corps électoral, au-delà du chaos créé par cette initiative de la macronie, »
Attention, en cas de manipulation des Canaques, ça va envenimer les choses, et on pourra constater, les capacités de chef de guerre (en paroles).
Bien entendu, je sais que l’on ne pourra pas compter sur notre pouvoir qui a pris l’habitude depuis bien longtemps d’affirmer quelque chose aux français et de faire le contraire dans son dos. Rappelez-vous le « je vous ai compris ». Mais n’empêche que, une chose est certaine, ça m’étonnerait qu’il soit bien constitutionnel d’empêcher des français vivant ou étant nés en Nouvelle-Calédonie, de voter sur leur île, pendant que des étrangers (forcément ceux du coté des Canaques) auraient eux droit de le faire. Il faut mettre un terme à tout ça.
La rue appartient à celui qui y descend. La rue appartient au drapeau des képis blanc…