En effet, lundi 2 septembre, les deux hommes ont critiqué «l’« augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités », poussant le déficit public à 5,6% du PIB cette année, au lieu des 5,1% espérés. Ils ont ajouté être très inquiets d’un «sérieux dérapage des finances publiques». Certains maires n’ont pas hésité à leur rappeler que l’État en demandait toujours plus aux collectivités locales tout en abaissant, voire en supprimant, leurs subventions chaque année.
Une forte augmentation du déficit public
Selon nos confrères du Monde, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave ont adressé une lettre, lundi 2 septembre, aux parlementaires membres de la commission des finances à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ils ont souhaité ainsi partager leur inquiétude quant à l’«augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités». Selon les documents fournis par Bercy et dont Le Monde a obtenu une copie, le déficit public pourrait atteindre 5,6% du PIB en 2024, au lieu de 5,1% prévu. Il pourrait même atteindre 6,2% en 2025, au lieu de 4,1%. Par conséquent, la croissance de la France, quant à elle, est désormais évaluée à 1,1 % en 2024, contre 1 % anticipé jusqu’ici.
Prévoir un budget à l’opposé de celui proposé par le NFP
Bercy déplore ainsi «un sérieux dérapage des finances publiques». Selon le ministre de l’Économie, la seule solution serait de réaliser 16 milliards d’euros d’économies immédiates sur le budget de l’année en cours. Il expliquera donc qu’«il revient au prochain gouvernement de modifier le cas échéant les éléments préparés, à la fois en matière de recettes et de dépenses». À cette déclaration, c’est le Président de la Commission des Finances, Éric Coquerel, LFI, qui a répondu à Bruno Le Maire. Il indiquera, dans un communiqué, qu’une économie de 16 milliards d’euros ne serait pas suffisante pour réduire le déficit public. Il préconise de son côté 60 milliards d’économies. Ce qui va totalement à l’opposer des 150 milliards de dépenses supplémentaires que veulent engager son parti s’il arrive Matignon.
comme on dit
Cet incompétent est donc inquiet de sa propre politique ?
La Kermesse de la grande défausse est ouverte,
Les « pas nous / pas nous » sont de sortie,
Après avoir plombé les comptes publiques de 1000 M€, ils voudraient nous expliquer qu’ils sont responsables de RIEN !
C’est les autres, naturellement.
Une chose est certaine, ce sint les françaises et les français qui paieront l’addition, 3200 M€ de dette publique.
Et nous ne parlons que de dette fianancière,
quand est-il de la dette patrimoniale de la FRANCE ?
Bruno Lemaire ex-ministre des finances, et mal placé pour faire la leçon aux élus locaux, et réclamer qu’ils respectent les directives de l’État.