Il expliquera ainsi que «la question que nous devons nous poser, c’est face à la gravité de la situation budgétaire : “comment est-ce que chacun peut contribuer intelligemment ?”». Alors que son propre clan s’oppose à toute hausse de la fiscalité, Antoine Armand tente de trouver un équilibre entre réduction des dépenses et augmentation des impôts, la mesure la plus impopulaire qui soit.
Des prélèvements qui ne doivent pas «entraver la croissance du pays»
Alors qu’il va louer le travail de son prédécesseur, Bruno Le Maire, il va concéder que la France est dans une situation budgétaire catastrophique. Il commencera par rappeler que le pays est devenu «le plus attractif d’Europe, notre croissance est supérieure à celle de l’Allemagne, alors qu’avant, on la prenait comme exemple et le taux de chômage est au plus bas depuis 40 ans». Puis, il a admis qu’«à part une ou deux années de crise exceptionnelle ces 50 dernières années, on a un des pires déficits de notre histoire. Donc sur ce plan-là, la situation est grave». Il a indiqué à nos confrères que son travail serait de faire en sorte que les éventuelles hausses d’impôts qui pourraient être mises en place par le nouveau gouvernement «n’entravent pas (la) croissance» et «n’entravent pas la création d’emplois».
Toutes les entreprises risquent d’être concernées
Si Patrick Martin, patron du Medef, a dit qu’il était prêt à discuter avec le locataire de Bercy, ce dernier a répondu: «Nous allons y travailler avec lui, avec l’ensemble des entreprises de toutes les tailles, avec évidemment les partenaires sociaux». Concernant les personnes physiques, Antoine Armand a confirmé les propos de Michel Barnier qui évoquait des «prélèvements ciblés sur les personnes fortunées». Et de revenir sur le discours du Premier ministre qui avait dit «très clairement que nous n’allions pas alourdir la fiscalité de celles et ceux qui travaillent, qui appartiennent à la classe moyenne au sens large». «L’action que nous menons depuis plusieurs années, (…) c’est que le travail paie. Et donc celles et ceux qui, pour vivre, n’ont que leurs revenus, n’ont que leur salaire et qui ont des difficultés à se loger, à se nourrir, ne peuvent pas être (…) pénalisés».
Il est vrai que devoir entretenir la foule de la mairie, la horde de la Métropole, la bande de la communauté de communes, le clan du conseil Départemental, les joyeux compagnons du Conseil Régional, les Députés richement entretenus, les Sénateurs qui se gavent joyeusement, les larbins de tout ce petit monde, les Ministres leurs louffiats qui s’engraissent, Choupinet, Madame et la cour, les syndicalistes, les dictateurs des pays sous développés qui nous haïssent, les associations lucratives sans but, les millions supplémentaires de cartes vitales sans jamais chercher qui les détient, et autres fantaisies diverses et variées ça coûte cher !