Ces chiffres ont été publiés par le ministère de la Justice, lundi 30 septembre. Il s’agit d’un record absolu dépassant celui du 1er juillet qui s’établissait à 78.509 détenus. Cette situation inquiète le nouveau gouvernement tout comme l’Europe qui s’interroge sur les conditions de détention des prisonniers en France.
Il manque plus de 16.000 places
En effet, les centres de détention français comptent 62.014 places opérationnelles. De plus, 3.609 détenus étaient contraints de dormir sur un matelas posé au sol. Il faut ici distinguer les prisons des maisons d’arrêt où sont incarcérés les détenus en attente de jugement ainsi que ceux condamnés à de courtes peines. Ainsi, la «densité carcérale», selon le rapport du ministère de la Justice, s’établit à 127,3% mais, dans les maisons d’arrêt, ce chiffre est de 153.6%. Les auteurs du rapport notent même qu’elle dépasse même les 200% dans 17 établissements ou quartiers spécifiques. L’étude soulève aussi que 20.563 détenus sont des prévenus placés en détention dans l’attente de leur jugement. Autre chiffre important: il y a en réalité 94.906 personnes placées sous écrou mais 15.937 d’entre elles font l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement en résidence surveillée.
Un des plus mauvais élèves européens
Les précédents gouvernement sous l’ère Macron s’étaient engagés à construire 18.000 places supplémentaires d’ici 2027 pour atteindre une capacité globale de 78.000 places. Si quasiment rien n’a été fait jusqu’à présent, l’objectif semble déjà être profondément dépassé. De plus, de nombreux spécialistes de la question carcérale en France estiment que l’augmentation de l’accueil en détention ne changera en rien le problème sécuritaire en France. L’exécution des OQTF et un meilleur contrôle des frontières ainsi qu’un rétablissement de l’ordre public dans les banlieues semblent être les pistes prioritaires à exploiter.
Oui, mais ça ce n’est pas une explication valable à vos renoncements. En tout cas ce n’est pas une explication recevable pour les français. Si vous n’avez plus de places en prison, déjà, libérez les français de souche que vous y enfermez pour des futilités ; et surtout, prenez toutes les aides sociales que vous donnez aux voyous pour fabriquer des prisons.