Les associations d’aides aux migrants sont désormais dans le viseur du ministère de l’Intérieur. Grassement financées par l’État, Bruno Retailleau a soulevé le paradoxe d’une nation qui ne contrôle plus ses frontières mais qui paye, à travers de lourdes subventions, des mouvements associatifs qui permettent l’entrée sur le territoire de migrants illégaux. Le ministre de l’Intérieur veut aussi s’attaquer aux conditions de régularisation des sans-papiers et revenir ainsi sur la circulaire Valls de 2012.
Transférer les missions d’assistance juridique en rétention
Le locataire de Beauvau ne veut pas laisser les migrants seuls à leur sort mais qu’ils soient accompagnés différemment. Dans un entretien au Figaro Magazine, il a confié qu’il voulait «que l’État soit plus exigeant vis-à-vis des associations qui (y) interviennent». Et d’ajouter: «Je considère que le conseil juridique et social aux personnes retenues dans les CRA relève de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii, NDLR) et non des associations, qui sont juge et partie». De plus, si le Premier ministre souhaite allonger la durée de rétention dans les CRA au-delà de 90 jours, Bruno Retailleau a déclaré au que «pour les crimes les plus graves, notre main ne doit pas trembler : il faut aller jusqu’à 180 jours, voir 210 jours».
Trop d’associations politisées
L’exemple cité en premier revient à la Cimade qui intervient les centres de rétention administrative (CRA) depuis 1984. Nicolas Fisher, chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, explique que «la Cimade faisait surtout de l’accompagnement social et puis, comme la loi permet aux personnes en rétention de faire des recours contre leur enfermement, elle s’est mise à faire aussi de l’accompagnement juridique». C’est le Conseil d’État qui, en 2009, avait pris une décision qui fera date en déclarant que la mission d’accompagnement des migrants «devait être confiée à des personnes morales présentant des garanties d’indépendance et de compétences suffisantes, notamment sur le plan juridique et social». Ainsi, à partir de 2010, cette mission a été confiée à cinq associations: Cimade, Forum Réfugiés-Cosi, SOS Solidarités, France Terre d’asile et l’Assfam.
Monsieur Barnier veut que les français fassent des économies augmentation des impôts diminution rembt Ss visite généraliste, suppression de déco suppression de cela, augmentation de ceci etc ..Suppression de pistes de fonctionnaires en supprimant les associations aux migrants ça sera déjà un gros pas car les détenus nous coûtent très cher
Alors qu’attend t-il pour dissoudre ces associations ??? C’est le courage qui lui manque ???
Ils parlent d’économies ? pourquoi continuer à arroser grassement de subventions, chaque année, ces associations qui ne servent qu’a contrer la volonté des rares ministres (qui en ont de temps à autres) ? Il y a quelques années était paru un bouquin « associations lucratives sans but », et j’avoue que mes quelques expériences de publicitaire dans des associations où me traînaient deux jeunes nanas pleines d’illusions, m’a fait voir comment ça marche. Un élu, généralement, case là dedans sa famille, surtout s’il a des enfants un peu couillons, membres du bureau là où les salaires sont possible c’est idéal. Sa femme sera présidente et fera des tonnes notes de frais qui seront remboursée et lui se charge avec ses copains des belles subventions. Il est vrai que les benêts-vole font souvent un très bon boulot. Gratuitement bien sûr.
Bravo! Un peu de ménage et de tri pourrait sans doute ramener les intentions à des fins plus humanitaires que politiques ou même manipulatrices.
Oui mais aussi je ne sais pas si il aura du monde qui va le suivre car avec un gvt de gauche je suis septique comme la fosse..?
Actuellement c’est le seul politique qui dit haut et fort ce que pensent 80 % des Français !! Et il a aussi raison quand il parle des associations , c’est un fléau que la gauche a mis en place et qui maintenant est carrément une institution , que toutes ces assos ( Cimade, Forum Réfugiés-Cosi, SOS Solidarités, France Terre d’asile et l’Assfa ) foutent le camp de notre pays tout en faisant suivre ceux qui en sont des membres !!