Devant une situation devenue incontrôlable, et souhaitant prendre exemple sur l’Italie qui a commencé à renvoyer des migrants illégaux en Albanie, Bruno Retailleau souhaiterait faire de même pour la France. Ainsi, le ministre de l’Intérieur serait rentré en contact avec l’Égypte, l’Irak et le Kazakhstan pour y envoyer des demandeurs d’asile qui seraient déboutés. C’était aussi une mesure que l’ancien Premier ministre britannique voulait mettre en place avec le Rwanda avant de perdre les élections.
Les négociations auraient déjà débuté
Selon nos confrères de L’Opinion, Bruno Retailleau serait déjà en négociation avec trois pays vers lesquels la France pourrait expulser de nombreux migrants illégaux. Si ces discussions aboutissent, la France serait en mesure d’expulser des migrants qui viennent de pays avec qui elle n’a pas de laissez-passer consulaire, ou avec qui les relations sont tendues. Il s’agit, par exemple, de l’Algérie, du Maroc ou encore de l’Albanie. Le ministre de l’Intérieur souhaite répartir les clandestins en fonction de leur pays d’origine. Par conséquent, selon la même source, les personnes venues d’Afrique de l’Est et du Maghreb, iraient en Égypte, celles qui arrivent depuis l’Afghanistan iront au Kazakhstan. Et, les ressortissants syriens seraient accueillis en Irak.
Permettre enfin les expulsions des migrants illégaux
Quoi qu’ait pu dire son prédécesseur, Gérald Darmanin, le volume des expulsions en France est extrêmement faible, d’autant si on le rapporte au volume des entrées illégales sur le territoire. Il y a donc ici un double effet attendu avec cette mesure. Et c’est ce que nous observons en Italie depuis que la Première ministre a conclu un accord de ce type avec l’Albanie. Les expulsions vont augmenter et, dans le même temps, la France apparaîtra beaucoup moins comme une terre d’accueil. Concernant l’Italie, les arrivées sur l’île de Lampedusa ont chuté et les migrants clandestins sont automatiquement envoyés en Albanie.