Allant à contre-courant de ce que le gouvernement Barnier avait décidé, Laurent Wauquiez a annoncé un compromis entre la droite et l’exécutif concernant les retraites. Celles-ci devaient être revalorisées en juillet 2025. Mais le président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée a déclaré qu’une revalorisation de «toutes les retraites» aurait lieu le 1er janvier 2025 avant une deuxième revalorisation «pour les retraites les plus modestes», au 1er juillet prochain.
Une première revalorisation à hauteur de la moitié de l’inflation
La déclaration de Laurent Wauquiez a de quoi surprendre à plusieurs titres. Tout d’abord, cette annonce devrait venir du Premier ministre ou d’un membre du gouvernement puis, pour un responsable de droite qui dit chercher à rectifier le budget, est-ce pertinent d’aller sur le terrain de la gauche? Ainsi, il va déclarer que son parti a trouvé un compromis avec l’exécutif pour que «toutes les retraites» soient revalorisées de la «moitié de l’inflation», dès le 1er janvier 2025. De plus, il poursuivra en annonçant qu’un second rattrapage pour les plus petites retraites aura lieu six mois plus tard, le 1er juillet prochain.
Aider les retraités qui sont sous le seuil du SMIC
En effet, dans l’optique de protéger les retraités les plus modestes de l’inflation, le chef de file de la Droite républicaine, ex-LR, explique la seconde revalorisation de juillet 2025. Il indiquera ainsi que «pour une retraitée, aide-soignante, qui touche 1.000 euros de retraite par mois (…) ça va représenter un gain sur l’année de 200 euros». Il reconnaîtra qu’il s’agit «de montants modestes», avant d’asséner que «pour quelqu’un qui a une petite retraite, ça compte».
Cette mesure coûterait entre 500 millions et un milliard d’euros selon lui. Wauquiez compte ainsi sur la fusion de la «bureaucratie administrative» pour récupérer cette somme. Il pense ainsi à fusionner différents organismes comme «France Stratégie», «le Haut-commissariat au Plan», «France 2030» et «le Centre d’études prospectives». De plus, les députés Philippe Juvin et Virginie Duby-Muller appellent à supprimer le Conseil Économique, Social et Environnemental, CESE, qui est pour eux une administration qui a démontré «son inefficacité et pèse sur les finances publiques».
Si tous les retraités doivent participer à l’effort nationale pour résorber la dette énorme causée par la mauvaise gestion des jeunes politiques sortis de l’ENA, mettons en place le même barème que celui de l’impôt sur le revenu (plus le montant de la pension est élevée moins le taux de hausse est important). Ainsi cela évitera qu’une retraite inférieure d’un Euro à la valeur plafond fixée bénéficie de l’augmentation et celle supérieure juste au dessus ne perçoive rien et voit ainsi sa pension devenir inférieure à celle la plus basse. C’est mathématique mais au combien pénalisant. Nous avons des ordinateurs très performants pour réaliser ce type d’opération qui me parait plus équitable que celui d’un plafond.