Le phénomène des migrants clandestins est devenu un véritable fait de société. De plus, tout le flou entourant le cadre juridique des «mineurs isolés», où les institutions se basent sur les déclarations de l’individu concerné, sans autre vérification, conforte le fait que c’est un changement profond de la société française qui s’effectue sous nos yeux. Enfin, la récurrence quasi quotidienne de certains actes criminels ne permettent plus de les classer comme des «faits divers» mais bien comme des faits de société. Dans le cas présent, les forces de l’ordre sont intervenus à la maison d’accueil pour mineurs non accompagnés de Toulenne, en Gironde. Elles ont procédé à l’interpellation d’un Afghan, âgé de 20 ans, après qu’il ait affirmé appartenir à la mouvance nazie.
Proche des mouvements islamistes et nazis
Ici, l’expression «nazislamiste» peut complètement s’appliquer à cet individu. Lundi 13 janvier, nos confrères du Figaro ont révélé l’arrestation d’un individu considéré comme dangereux dans une maison d’accueil pour mineurs non accompagnés de Toulenne. Les faits ont eu lieu mercredi 8 janvier. Hatam A., ressortissant Afghan âgé de 20 ans, a affirmé appartenir au mouvement nazi et faire «régulièrement le salut». Selon une source proche du dossier qui s’est confiée au Figaro, cet individu a aussi assuré être en contact avec différents groupes islamistes sur les réseaux sociaux.
La direction de la maison d’accueil a prévenu la police
En effet, c’est la maison d’accueil pour mineurs non accompagnés qui a signalé Hatam A.. Ce dernier a menacé de «planter» des membres du personnel mais aussi de poser une bombe dans le bureau de la direction du centre. L’Afghan islamo-nazi ne s’est pas arrêté là. Il a aussi menacé de faire exploser la commune voisine de Langon. Le suspect a aussi prévenu qu’il n’hésiterait pas à «égorger sa copine si elle venait à le tromper». S’il n’avait pas d’antécédents judiciaires jusqu’à présent, Hatam A. a été déféré vendredi dernier pour «menaces réitérées de commettre une destruction dangereuse sur les personnes», «violences avec arme blanche» et «menace de mort». Le parquet a demandé une expertise psychiatrique, ce qui n’a pas empêché le mis en cause d’avoir été placé en détention provisoire.