
Tribunal judiciaire de Melun ©Wikimedia
Le tribunal administratif de Melun est au cœur d’une polémique après avoir annulé l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui frappait «Doualemn», un influenceur algérien. Cette décision, très polémique, a déclenché un véritable déchaînement de haine sur les réseaux sociaux, mettant en lumière le regard que porte les Français sur les magistrats en raison de leurs décisions judiciaires.
Une décision «incompréhensible»
Un magistrat qui siège au tribunal administratif de Melun, se faisant appeler Christophe, a décrit, lors d’une intervention sur France Inter, la vague d’insultes et de menaces qui s’abat sur les juges. «Depuis 3-4 jours, c’est un déchaînement de haine de toute la fachosphère. On a appelé à pendre la présidente, à décapiter le premier vice-président, etc.», a-t-il expliqué. Les attaques sont d’autant plus graves que des informations privées circulent, avec des noms et photos des juges publiés sur la plateforme X, malgré l’anonymisation de la décision. L’objectif semble être de rendre les magistrats responsables d’un laxisme présumé, qualifiant la justice d’injuste et de complaisante.
Néanmoins, il convient de rappeler que le tribunal de Melun se distingue particulièrement dans les cas d’annulation d’exécution des OQTF. Ici, les magistrats justifient leur décision d’annuler celle de l’influenceur Doualemn, accusé d’appels aux meurtres et d’antisémitisme, déjà condamné à 11 ans de prison et ressortissant algérien, par une application rigoureuse de la loi, en vertu de l’article L-432-12 du code des étrangers. Celui-ci stipule qu’un étranger titulaire d’une carte de résident ne peut être expulsé sans respecter certaines conditions légales, ce qui a été précisément le cas pour le mis en cause. Pourtant, certains observateurs, dont le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, ont vivement critiqué cette décision.
Bruno Retailleau dans le viseur du Syndicat de la magistrature
Les menaces ne se sont pas limitées aux magistrats, puisque les avocates de l’influenceur ont également reçu des propos haineux, allant jusqu’à des menaces de mort. Face à cette situation, des plaintes ont été déposées et une enquête est en cours. Le procureur de la République de Melun a confirmé que ces attaques sont prises très au sérieux. Cet incident a provoqué une prise de parole rare du Conseil supérieur des tribunaux administratifs, qui a exprimé son soutien aux juges et a dénoncé ces attaques violentes contre des professionnels de la justice. Lors de l’audience solennelle de rentrée, la présidente du tribunal a rappelé que le rôle d’un juge est d’appliquer la loi, sans chercher à plaire ni à déplaire. Néanmoins, de nombreux observateurs estiment que la magistrature est entrée dans une lutte ouverte contre le ministre de l’Intérieur, peu importe la sécurité des Français.
Nous sommes dirigés par des cons et jugé par une bande de tarés islamo-gauchistes !
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» Néanmoins, de nombreux observateurs estiment que la magistrature est entrée dans une lutte ouverte contre le ministre de l’Intérieur, peu importe la sécurité des Français. »
Tout est dit !!!
Lorsque les juges seront directement concernés par les actes de barbarie commis sur leurs proches, ils changeront surement d’avis, et feront correctement leur boulot, car jusqu’à présent ils encouragent la délinquance !!!
la justice est totalement corrompue et incompétente par la faute de juges gauchistes malfaisants qui ne font plus leur devoir de proteger les citoyens mais de propagés des idéaux politique mortifères . ils doivent etre tous jugés par des tribunaux populaires et radiés pour éradiquer ce fleau devastateur
Normal, c’est le peuple qui parle !
Et ils devront répondre devant le peuple…
légalement parlant !
Et la solution est simple… mettre partout des jurys populaires… 🙂
Les juges étant présents pour faire respecter les procédures et dictés le verdict.
Impossible car nous politichiens, tous corrompus, auraient trop à perdre…