
crédit image @adobe stock / police française
Une agression d’une extrême violence s’est produite samedi soir à Montreuil. Un homme a été frappé à plusieurs reprises en pleine rue par un groupe d’individus armés de barres métalliques. Les enquêteurs privilégient la piste d’un acte de représailles.
Une embuscade violente en banlieue parisienne
C’est dans un secteur calme, à la lisière de Montreuil et Romainville, que les faits se sont déroulés. Il est environ 21h, samedi 5 avril, lorsque plusieurs individus surgissent dans la rue de Romainville. L’homme visé est violemment pris à partie. L’attaque est brève mais d’une rare brutalité : les agresseurs utilisent des barres de fer, selon les premiers constats réalisés sur place.
D’après les éléments recueillis, la victime aurait été ciblée en lien avec des vols survenus à Champigny-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. Ce règlement de comptes présumé a failli lui coûter la vie.
Une victime non identifiée, entre la vie et la mort
À l’arrivée des secours, l’homme est inconscient, gravement touché à la tête. Une plaie importante à l’arrière du crâne est signalée. Ne disposant d’aucun papier d’identité, il ne peut être identifié immédiatement.
Il est transporté d’urgence à l’hôpital La Pitié-Salpêtrière, à Paris, où son pronostic vital est engagé dans un premier temps. Toutefois, selon une source proche du dossier, son état se serait amélioré dès le lendemain matin. La victime aurait repris conscience, ce qui laisse espérer un prochain interrogatoire par les forces de l’ordre.
Une enquête ouverte, les agresseurs en fuite
Les auteurs de l’agression ont rapidement pris la fuite, laissant peu d’indices derrière eux. Le commissariat de Montreuil est en charge de l’enquête. Les recherches se poursuivent pour retrouver les quatre suspects impliqués dans cette attaque.
Les enquêteurs vont désormais tenter de déterminer avec précision le mobile de l’agression et d’établir un lien entre la victime et les faits reprochés. L’audition du blessé sera une étape clé dans la suite des investigations.