
Sandrine Rousseau ©Capture d'écran LCP
Lors de l’examen en commission des Affaires sociales de la proposition de loi sur la fin de vie, le vendredi 11 avril 2025, la députée écologiste Sandrine Rousseau a proposé d’étendre l’accès à l’euthanasie aux personnes en situation irrégulière. Un discours qui a laissé sans voix bon nombre d’observateurs ainsi que ses collègues présents à l’Assemblée. En effet, à l’écouter, la loi sur l’euthanasie est déjà votée et c’est un acquis social pour les Français. Avant de poser toutes réflexions sur le sujet, fidèle à ses convictions, il faudrait que ce droit, qui n’existe pas donc, soit immédiatement opposable aux étrangers en situation irrégulière.
Accorder des droits aux clandestins qui n’existent pas pour les Français
Le sujet est terriblement sensible. Il est facile de voir que, globalement, il n’y a pas un clivage droite/gauche classique mais que chaque responsable a un avis personnel très difficile à trancher. Nos confrères du Figaro vont relever que la députée de Paris va ainsi déclarer: «Si on accorde à des Français le droit de ne plus souffrir s’ils souhaitent recourir à cette aide active à mourir, il faut l’accorder à toute personne qui est sur notre territoire».
Pour Sandrine Rousseau, refuser ce droit aux sans-papiers serait «inhumain», soulignant que «les étrangers qui ne sont pas en situation régulière ont déjà des vies terribles». Néanmoins, cette déclaration n’a pas manqué de choquer les parlementaires présents qui ont fait remarquer que les discussions sur le sujet commencent à peine et qu’aucune base légale, par définition, n’existe encore.
La très grande difficulté de traiter un tel sujet
Cette proposition a été accueillie avec réserve par Olivier Falorni, député MoDem et rapporteur du texte. Pourtant, malgré le discours de Sandrine Rousseau, l’élu de la Charente-Maritime a tenu a apporté une réponse structurée à la députée de Paris. Il a ainsi insisté sur l’importance de maintenir des critères de nationalité et de résidence stable, arguant que «l’aide à mourir n’est pas un acte isolé» et nécessite «une forme de stabilité dans la résidence». Olivier Falorni a également souligné que l’acte serait pris en charge par l’assurance maladie, justifiant ainsi la nécessité de critères précis.
Le débat sur l’euthanasie en France reste sensible et divise les parlementaires. Le vote final sur la proposition de loi est prévu pour le 27 mai 2025 à l’Assemblée nationale. Cette initiative de Sandrine Rousseau relance les discussions sur les droits des personnes en fin de vie, indépendamment de leur statut administratif. Si elle a voulu poser la question de l’universalité de l’accès à l’aide à mourir, la députée parisienne s’est illustrée aussi par sa volonté d’opposer ce droit aux mineurs durant la même séance.
Toujours prompts à s’occuper des étrangers avant de s’occuper des français.
Elle a raison, mais si on se met à euthanasier tous les illégaux, on va être accusés de génocide, non ?😂
N’importe quoi, il y a bien d’autres problèmes à régler avant de s’occuper des droits des clandestins pour l’euthanasie, RISIBLE, cette pintade qu’elle s’occupe déjà du droit de mourir pour les français, il faut tjrs qu’ils se fassent remarquer par des conneries qui ne tiennent pas debout au lieu de s’occuper de problèmes que les français attendent en priorité, c’est pour cela que les français les rejettent, ils n’y comprennent rien ces couillons……
Je l’ai déja dis, il y en a qui rêve la nuit et qui essaye de faire appliquer ce rêve le lendemain. Heureusement qu’elle ne rêve pas que la politique francaise est un vrai bordel, quoi que ce n’est pas un rêve, c’est une réalité
Sandrine Rousseau est quelqu’un qui m’énerve souverainement, mais là, je trouve qu’il y a une certaine mauvaise foi envers elle.
Si ses propos sont correctement rapportés, elle dit en effet : Si cette loi existe, alors elle doit s’appliquer à tous, Français, étrangers en situation régulière et étrangers en situation irrégulière et donc, par définition, si cette loi n’est pas adoptée, elle ne s’appliquera à personne !
C’est une façon de dire : « Si la loi ne s’applique pas à tous, je ne la voterai pas », ce qui est parfaitement recevable, même s’il est tout aussi légitime de ne pas partager ce point de vue.
Ecoutons Sandrine Rousseau, si on ne peut pas les renvoyer dans leur pays d’origine permettons leur une fin de vie digne. C’est vraiment du n’importe quoi, on leur permettait de vivre illégalement dans notre pays, et on va maintenant leur permettre d’y mourir. C’est nouveau ça : l’euthanasie pour les OQTF, on va gagner du temps. Pourvu que St Pierre ne les refoule pas