
32 maires de gauche ont signé une pétition pour le droit de vote à 16 ans ©Freepik
Trente-deux maires, principalement issus de formations de gauche et d’extrême gauche, ont signé une tribune en faveur de l’abaissement du droit de vote à 16 ans pour les prochaines élections municipales. Lancée à l’initiative de l’UNICEF et relayée par Ouest-France, cette démarche entend inscrire la voix des jeunes au cœur de la vie locale. Anne Hidalgo, maire de Paris, Grégory Doucet (Lyon) et Éric Piolle (Grenoble) figurent parmi les premiers signataires. Quatre élus du Sud-Ouest s’y associent également. Il s’agit de Jean-René Etchegaray (Bayonne), Jérôme Guillem (Langon), Marc Mabillet (Tarnos) et Yann Bouffin (Callen).
Des arguments en faveur du vote des 16-17 ans
Les promoteurs de la mesure soutiennent qu’un vote précoce stimule l’intérêt politique des adolescents. «Plus les citoyens prennent l’habitude de voter tôt, plus ils votent régulièrement tout au long de leur vie», soulignent-ils dans leur texte. Ils invoquent la Convention internationale des droits de l’enfant, qui reconnaît le droit de participation démocratique, et citent l’exemple de l’Autriche.
En effet, après l’abaissement de la majorité électorale, le taux de participation des 16-17 ans est passé de 31% à 62% en quatre ans. Pour ces élus, accorder le droit de vote à 16 ans permettrait aussi de mieux intégrer les préoccupations des générations montantes, directement impactées par les décisions municipales.
Une opposition de la droite et de l’exécutif
Du côté de la majorité présidentielle et de la droite, l’idée suscite toujours des réticences. En décembre 2021, le Sénat, à majorité droite, avait rejeté une proposition similaire, écartant l’abaissement de l’âge électoral. La même année, Sarah El Haïry, alors secrétaire d’État chargée de la Jeunesse, estimait que le vote à 16 ans ne répondait pas aux enjeux d’abstention des jeunes. À ce jour, le gouvernement n’a pas annoncé de changement de position.
À moins de deux ans des municipales de 2026, la tribune des maires de gauche et d’extrême gauche relance avec force le débat sur l’âge électoral. Entre la volonté de renforcer la participation civique des jeunes et les réserves de la droite, le Parlement devra trancher. Reste à savoir si l’idée d’un vote dès 16 ans parviendra à s’imposer dans la réforme électorale à venir.
Tiens, bien sûr ! Les jeunes sont malléables à souhait, on peut les endoctriner plus facilement, et comme ils sont exaltés, on s’en sert pour semer la pagaille à laquelle ils sont toujours prêts, à cet âge ! Ils s’étaient déjà servis des lycéens pour faire barrage au FN, il y un certain nombre d’années, la méthode a fait ses preuves ! Surtout après en avoir fait des ignares irresponsables par le manque d’éducation et d’instruction qui n’ont cessé de régresser dans notre pays. On en est rendu à un point où ils restent des ados jusqu’à presque 30 ans, voire plus pour certains !