Les « Convois de la liberté » martèlent des revendications sociales. A l’heure où les convois de la liberté sont arrivés sur Paris ce week-end. Le chef de la police de la capitale les a interdits, craignant que cela ne perturbe l’ordre public.
« On est à la veille d’une très grande élection, d’une conférence démocratique, et je dirais même d’un modèle de démocratie. En même temps, on voit qu’on a un gouffre sans fond en France, et c’est ça la démocratie. » Le système ne reconnaît pas le mérite, il ne permet pas de gagner en dignité« , analyse Bruno Cautrès, politologue au Cevipof. « On est déterminés, on ira jusqu’au bout, on ne lâchera pas l’affaire« , affirme l’un d’entre eux, qui explique vouloir « retrouver toutes nos libertés« .
La justice sociale est au cœur du mouvement
Il a rappelé que le mouvement avait ses origines dans la lutte contre les restrictions sanitaires et les restrictions qu’elles amenaient. « Mais on voit qu’à travers ces questions, on retrouve des éléments très communs (…) avec des enjeux de justice sociale, d’égalité, de fraternité, et le sentiment que le système politique n’écoute pas, il n’est pas empathique, une caste qui vit dans son univers et ne comprend pas le français », détaille Bruno Cautrès.
4 500 € d’amende
Le préfet de police de Paris a annoncé les risques en cas d’embouteillage : jusqu’à deux ans de prison, 4 500 € d’amende et saisie du véhicule fautif. 7500 policiers sont en renfort pour contrôler l’accès à la capitale française. Pas de quoi dissuader tout le monde : « Empêcher les camping-cars de passer comme ça ? Non, on passera. On verra plus tard », lance une membre d’un convoi de la liberté. D’autres se souviennent que Paris n’est pas leur destination finale, le convoi devant arriver à Bruxelles. Selon les autorités belges, de nombreux contrôles des forces de l’ordre sont prévus sur la route. Les autorités belges ont annoncé que le « convoi de la liberté » a été interdit d’accès à Bruxelles. Le mouvement de contestation venu du Canada par des chauffeurs routiers pour s’opposer aux mesures sanitaires mises en place par L’état pour endiguer l’épidémie de Covid-19, essaime en Europe, plusieurs groupes appelant notamment sur les réseaux sociaux à converger vers la capitale belge.
Par contre quand il s’agit du monde agricole qui manifeste, le traitement n’est pas le même, bizarre.
des amendes, de la prison mais ce gouvernement est cinglé il faut le degagé et ceux et celles qui voteront MACRON se souviendront……………..!!!!