Grève à la RATP : l’état soutient la direction. Alors qu’une grève pour le pouvoir d’achat s’est tenu à Paris à la RATP, l’état a rappelé son soutien à la direction de l’entreprise.
En vue de l’élection présidentielle, ce vendredi, la RATP a organisé une grève générale. Les syndicats ont dénoncé la croissance des salaires comme étant trop faible. « L’État soutient la proposition de gestion de la RATP. La réalité, c’est que sur la masse salariale, en moyenne, on touchera +2,7% et au moins 1.000 euros par agent en mars », explique le ministre représentant Jean-Baptiste Djebbari des Transports.
« Il y a une incertitude à moyen terme dans le modèle économique »
Dans un contexte où l’inflation est importante, l’État ne pourrait-il pas faire un geste ? « Sur le réseau d’Île-de-France, notre fréquentation ne s’est jamais redressée depuis la crise. Nous sommes remontés à près de 85 %, mais d’après la crise du Covid, elle est retombée à 65 %.L’État paye en ce moment plusieurs centaines de millions d’euros à Île-de-France Mobilités pour équilibrer le modèle financier. Nous sommes dans une période d’incertitude à moyen terme sur le modèle économique des transports publics », a conclu le représentant du ministre des transports.
Les principales victimes de cette grève sont les travailleurs qui souffrent pour aller travailler et les Franciliens qui veulent rejoindre les gares pour partir en vacances. Et surtout les plus modestes qui n’ont pas d’alternative autre que les TC.
Merci les syndicats sans pitié pour les plus modestes qu’ils prennent en otages une fois de plus. Facile.