Guerre en Ukraine : L’Ukraine rejette l’idée russe d’un modèle de neutralité autrichien ou suédois. Cette neutralité signifie que l’Ukraine renonce à l’adhésion à l’OTAN. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mardi qu’il fallait « reconnaître » que son pays ne rejoindrait jamais l’alliance atlantique. Kiev a déclaré vouloir « des garanties de sécurité absolues » pour la Russie.
Les États-Unis feront-ils la sourde oreille à l’appel du président ukrainien ?
Volodymyr Zelinsky s’est adressé au Congrès américain mercredi 17 mars, réclamant des « avions » et des « systèmes de défense aérienne » pour son pays. « Nous avons besoin d’une force aérienne forte », a-t-il insisté. « Souvenez-vous de Pearl Harbor. (…) Notre pays est confronté chaque jour à la même chose », a également lancé la campagne du président ukrainien. Il a également appelé à « plus de sanctions » contre la Russie, qui toucheraient « tous les politiciens [russes] restants ». « Toutes les entreprises doivent se retirer immédiatement du marché russe » et « l’ensemble des États-Unis doit être coupé des produits russes ».
Pourparlers entre Moscou et Kiev
La guerre des communications s’est également jouée dans les pourparlers entre Moscou et Kiev. L’Ukraine a rejeté mercredi l’idée d’un modèle neutre autrichien ou suédois précédemment proposé par Moscou comme un possible « compromis« . Dmitry Peskov, porte-parole de la présidence russe, a déclaré qu’il s’agissait « d’une option actuellement en discussion et qui peut être considérée comme une option de compromis ». Ce statut de neutralité de l’Ukraine signifie qu’elle renonce à rejoindre l’OTAN. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mardi qu’il fallait « reconnaître » que son pays ne rejoindrait jamais l’alliance atlantique.
L’AIE craint un « choc » sur l’approvisionnement mondial en pétrole
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’est dite préoccupée par un « choc » sur l’offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie prises après son invasion de l’Ukraine. La guerre d’Ukraine a créé un marché pétrolier très volatil, avec des prix proches des plus hauts historiques (le Brent a atteint 139,13 $ le 7 mars) avant de retomber. La Russie est le premier exportateur mondial, avec 8 millions de barils par jour (mb/j) de pétrole brut et de produits raffinés expédiés vers le reste du monde.
Paris demande aux belligérants de « protéger » les journalistes.
La France a rappelé mercredi 16 mars que les belligérants en Ukraine avaient une « obligation » de « protéger » les journalistes couvrant le conflit après la mort de quatre personnes, dont un Franco-Irlandais, depuis le début de la guerre. 24 février.
Des explosions ont été entendues à Kiev à l’aube
La capitale ukrainienne s’est réveillée sous un couvre-feu après avoir entendu plusieurs fortes explosions à l’aube alors que les troupes russes resserraient leur emprise sur Kiev. Avec au moins la moitié des 3,5 millions d’habitants de la ville en moins depuis le début de l’invasion russe le 24 février, le maire de la ville a ordonné un couvre-feu de 36 heures entre 20 heures mardi (19 heures, heure de Paris) et 7 heures jeudi (6 heures, heure de Paris).
800 millions de dollars américains d’aide
Les États-Unis devraient annoncer mercredi une nouvelle enveloppe de 800 millions de dollars pour aider l’Ukraine à faire face à la guerre. Le président américain Joe Biden fera cette annonce à la suite d’un discours vidéo du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ovationné devant le Congrès américain. Ce dernier est intervenu devant les législateurs américains à 14 heures (heure française). Ovationné par les membres du Congrès des Etats-Unis, le président ukrainien a également proposé la création d’une « union de pays responsables pour la paix », qui acheminerait de l’aide et des armées à l’Ukraine, mais répondrait aussi aux pandémies et aux catastrophes humanitaires dans le monde. Il a conclu en appelant Joe Biden à être « un leader de la paix ». Volodymyr Zelensky a également demandé au Congrès américain d’imposer « plus de sanctions » à la Russie, qui toucheraient « tous les politiciens [russes] restants« . « Toutes les entreprises doivent quitter le marché russe immédiatement » et « tous les produits américains doivent être fermés aux produits russes« , a-t-il déclaré.
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