Mort d’Yvan Colonna : Le rapport d’enquête qui tente d’expliquer l’absence de surveillance des détenus. Alors que les députés ont entendu mardi le président de la Maison centrale d’Arles, le contenu de l’enquête du parquet national antiterroriste, qui comporte plusieurs zones d’ombre de la vidéosurveillance, a été remis.
L’administration pénitentiaire a-t-elle commis une erreur dans l’attaque meurtrière d’Yvan Colonna en prison ? Mercredi, à 10 heures, la commission des lois de l’Assemblée nationale doit entendre le président et ancien président de la Maison centrale à Arles (Bouches-du-Rhône). L’instance a été saisie après que le prisonnier radical Franck Elong Abé a attaqué le nationaliste corse dans le gymnase de la maison d’arrêt centrale d’Arles, lorsqu’il a été tué pour l’assassinat du préfet Erignac, condamné à la réclusion à perpétuité. Plusieurs éléments dans le cadre d’une enquête du Parquet national antiterroriste ont été remis au parquet.
Vidéosurveillance en maintenance
Première question des enquêteurs : pourquoi personne n’a vu l’attentat du mercredi 2 mars ? Il y a deux caméras de vidéosurveillance dans le gymnase. Cependant, aucun des deux officiers chargés de visionner les images n’a vu l’attaque en cours, selon les informations.
Le chef de la maison centrale d’Arles propose plusieurs explications. Sur les plus de 280 caméras installées dans toute la prison, seules certaines sont apparues sur les écrans des gardiens, pas le gymnase. Une autre explication tient aux opérations de maintenance qui ont eu lieu ce jour-là. Selon le directeur, le travail nécessitait de déconnecter tous les écrans pendant quelques minutes.
Le directeur de la maison centrale d’Arles avance plusieurs explications. Sur les plus de 280 caméras installées dans toute la prison, seule une partie apparaissait sur les écrans des surveillants mais pas la salle de sport. L’autre explication réside en une opération de maintenance, qui avait lieu ce jour-là. Et ces travaux ont nécessité, selon le directeur, de débrancher quelques minutes tous les écrans.
Des « cri de fou »
Personne n’a rien vu non plus sur la présence physique des surveillants sur place. Cependant, entre 10 h 10 et 10 h 25 au moment de l’attaque, deux surveillants ont fait le tour de la zone, mais pas spécifiquement autour du gymnase. Selon le premier volet de l’enquête, Yvan Colonna et son agresseur étaient donc seuls dans la pièce, porte fermée.
Cependant, le directeur du service pénitentiaire a affirmé le contraire devant des députés de la commission des lois. Le fait que la porte ait été fermée pourrait expliquer pourquoi il a fallu si longtemps aux superviseurs pour intervenir. Sauf que les autres détenus de la pièce voisine ont bien sûr entendus les cris d’Yvan Colonna. L’un d’eux a déclaré aux enquêteurs qu’il pensait qu’il s’agissait des « cris de fou parce que c’est ce qui arrive si souvent dans les prisons », a-t-il déclaré. Il n’a pas sonné l’alarme.
L’agresseur pouvait se déplacer librement
Yvan Colonna et ses agresseurs étaient donc seuls. Cependant, ce sont tous des prisonniers spécialement marqués, avec le statut « DPS ». Mais l’agresseur d’Ivan Colonna, Franck Elong Abé, était un soi-disant « auxiliaire », un détenu autorisé à travailler dans la prison et pouvant ainsi se déplacer plus librement. Compte tenu de son image de « vétéran » jihadiste afghan et d’un parcours carcéral tumultueux – il a pris un jour en otage un infirmier à la prison de Sequedin (nord) – le fait qu’il ait acquis ce statut pose clairement question.
Depuis son arrivée à Arles, Franck Elong Abé avait fait preuve d’un « comportement adapté », assurent les responsables de la prison. Jusqu’à cette agression, qui justifie son passage à l’acte selon le détenu, par un blasphème d’Yvan Colonna, les deux détenus avaient des relations cordiales. . Ils ont même joué aux échecs ensemble et fait de l’exercice ensemble. Selon l’administration pénitentiaire, aucune information ne permettait donc de penser qu’un tel acte ait lieu.
Sans polémiquer, et en précisant que la justice à complètement faillit, les détenus islamistes radicaux seraient donc privés des visites de leur famille géographiquement éloignée, comme feu Yvan Colonna
soit , il y a une ,faute professionelle, soit involontaire soit volontaire et dans ce cas on peut supposer une complicité et se pose une nouvelle question, a qui profite la mort de colonna et pourquoi? le gouvernement, aucun interet, la famille erignac, ils ont obtenus une condamnation., alors il faut fouiller dans l’enquete qui a conduit a la condamnation et là , les denonciations , puis lesrecusations, laissent un gout d’inachevé, car si colonna n’est pas l’assassin, il le connait et peut etre pourrait il un jour parler, la seule solution, le faire taire a tout jamais, et le crime djihadiste, pourrait dissuader de chercher la verité, car il se pourrait que le mertrier du prefet soit le commanditaire du meurtre de colonna
c’est quoi un gouverneur de province ?
Yvan Colonna et ses agresseurs étaient donc seuls : ils étaient plusieurs à l’agresser ?
merci de répondre à mes questions
Au niveau de la surveillance, je doute fort qu’elle soit bien efficace !
Le syndicat majoritaire dans les prisons est FO
Rappelez vous ce que disait COLUCHE , c’est le syndicat qu’il vous faut !
(car il est très complaisant avec les hiérarchies et je pense aussi avec les prisonniers)
Tout le monde sait, mais ne dénoncent pas les magouilles courantes entre prisonniers et gardiens !
Pas étonnant les bavures!
les personnes en prison sont pour la plupart des personnes qui enfreignent les lois et souvent usent de violences. Et si quelque chose arrive contre eux, ils s’étonnent !
Je ne suis pas juge, mais à mon avis cela était prévu, et fait en sorte que
Mr Colonna génait…. Il a été deux fois mis au banc des accusés, , est-ce vraiment lui qui a tué le préfet ??? La justice devait trouver un fautif Mr Colonna « faisait l’affaire » en tant que nationaliste le mettre en prison affaiblissait les nationalistes Corses!!!
J’ose espérer que son meutrier sera donné aux Corses et qu’il subisse le même sort.
La justice de mon pays n’ai pas juste!!!!!!
Je suis entièrement d’accord avec vous.
Mr Colonna était sûrement innocent il a trinquer pour d’autres.
Cette surveillance pose question.
L’assassin devrait être remis au peuple Corse.
C’est ce que vous appelez certainement une option républicaine au regard de la période dite de La Terreur. Celle où le peuple se chargeait lui même des exécutions, sans que la justice équitable puisse se prononcer sérieusement.
L’absence de conscience morale ne vous étouffe pas en la matière, donc le Préfet Érignac et son exécution ne vous troublent pas. Je pense quant à moi que les Corses , avec leur lecture vengeresse de la loi sociale, doivent être chassés de la République et surveillés ensuite, comme nation suspecte pour éviter la gangrène de la vendetta en pays civilisé.
Vous voulez déclarer une guerre civile ????? 80% des Corses vivent sur le continent !!!
D’ autre part , l’assassinat du Préfet Erignac aussi ignoble soit -il n’est peut-être pas le fait de COLONNA.
Il a payé la loi de l’ Omerta .
S’il en avait été l’ auteur, il l’ aurait revendiqué au nom « D’ acte politique « Il a toujours nié son implication.
Je ne sous- entends pas qu’ il était « blanc comme neige » mais les nationalistes ne se renient pas et assument leurs actes.
Ce n’est aucunement une excuse quelconque… juste mon ressenti
Je ne suis pas Corse
Votre patronyme m’évoque la Corse, si l’assassin de Mr Yvan Colonna devrait être remis au peuple Corse, au cas ou Mr Colonna ne serait pas l’assassin de Mr Erignac, à qui devrait être remis l’assassin du préfet Erignac ?
Le entièrement d’accord avec « qu’il subisse le même sort » veut-il dire que la peine de mort existe encore ?
On ne laisse pas une personne qui fait le ménage, donc un travail, avec quelqu un qui fait du sport, donc un loisir , ensemble !