Si le Conseil olympique, voulu par Macron lundi 25 juillet, avait pour but, sur le papier, de discuter de l’ensemble des dossiers lié aux JO de Paris, il apparaît clairement qu’il s’agissait en fait d’une mise au point très clair sur les finances de ces derniers. L’équipe de Tony Estanguet, qui espérait même voir la création d’un « impôt JO », doit revoir sa copie de toute urgence.
Les sponsors pourront-ils mettre autant d’argent sur la table?
Le budget des JO de 2024 est estimé à 1,1 milliards d’euros. Les sponsors y ont déjà contribué à hauteur de 763 millions soit 69% du montant total. Quid des 337 millions manquants? Des grands noms sont cités comme Carrefour, Orange, BPCE et EDF. Toutefois, l’absence de Total se fait ressentir fortement. Il s’agissait alors d’un refus d’Anne Hidalgo en 2019 sous le prétexte de l’empreinte carbone de l’entreprise. Il semblerait donc que les antennes 5G d’Orange soient plus acceptables !
On observe aujourd’hui que des rapports d’experts se contredisent. Certains pensent qu’il sera possible d’obtenir les fonds mais qu’aucun dépassement de budget ne sera envisageable quand d’autres estiment qu’il faut composer dès maintenant avec les 31% manquants.
Des économies à réaliser et une meilleure gestion financière est requise
Si le Comité d’organisation avait déjà réalisé 300 millions d’économies, il ne tient pas à toucher à sa réserve de 315 millions avant de rentrer dans la dernière année de préparation des Jeux. C’est donc, logiquement, que les organisateurs se sont tournés vers le CIO pour modifier le modèle de l’événement en le rendant plus accessible. Par exemple, l’Accor Hotel Arena doit être disponible 8 semaines avant le début des compétitions selon le cahier des charges du CIO alors que les professionnels du secteur peuvent faire le nécessaire en quelques jours.
La billetterie devient le nerf de la guerre. En effet, la France est habituée à vendre ses billets à des prix très bas: 50% des billets seront vendus entre 24 à 50€. Même si on attend une rentrée supposée de 1,3 milliards d’euros, l’Élysée demande à ce que les ventes de billets soient réévaluées à la hausse afin d’augmenter les recettes. Après des JO spectaculaires à Londres, les craintes d’échouer à organiser un tel événement mondial se font de plus en plus ressentir.
on n’a pas besoin de cette mascarade du démon à travers ces jeux!
Cette Hidalgo est complètement paumée et a côté de ses pompes !! Elle refuse un sponsor comme Total d’un point de vue écologique , et madame se permets de se déplacer dans Paris avec une voiture thermique avec chauffeur pour faire 400 mètres !! Elle se fout pas de la gueule des Français ? Pas étonné de son score minable aux dernières présidentielles .
Anne Hidalgo ! Décidément cette virago marche sur la tête. Refuser Total pour le financement des Jeux, c’est faire preuve de bêtise incommensurable.
J’ai le pressentiment que ces Jeux sont mal barrés.
Les deux années qui arrivent ne présagent rien de bon.
Ces Jeux s’annonçaient extraordinaires sur le papier mais, au fil des semaines, les problèmes s’enchaînent.
Macron devra se fâcher et prendre le dossier en main, car nos technocrates sont dépassés !
Donc si je comprends bien WM. MACRON veut tous les honneurs des JO durant son mandat qui s’annonce catastrophique pour les petites gens mais il faut trouver des PIGEONS pour payer la note. C’est lui qui mange et c’est nous qui devrions payer. BELLE MORALITÉ.Heureusement étant non résident en France je ne cotiserai rien.
Je ne suis pas un grand fan de la mis en scène du « spetacle sportif » et ne me désoleraierais pas si quelques économies pouvaient être réalisées à ce niveau si les meilleures conditions techniques restent assurées aux participants.
Mais, quitte à être dissonnant, il faut rappeler que le sport français n’est financé au niveau de l’Etat que de façon extra-budgétaire alors que celui-ci se targe – c’est la loi de 1984 qui le dit – d’un « service public des APS » dont il n’assure le financement que par une part plafonnée des paris sportifs qui rapportent plus à Bercy qu’il ne reverse au sport français, pourtant réputé en « délégation de service public ». Non seulement le sport français ne coûte rien aux contribuables mais il abonde le budget de la Nation . Nul ne serait donc spolié par une participation plus conséquente de l’Etat sur la part qu’il encaisse sur les paris et cette décision est tout simplement SCANDALEUSE.
Ce n’est certes pas le cas au niveau territorial où les collectivités doivent s’investir largement et dans le cas des Jeux, la ville de Paris ; dont la première magistrate a pris le risque de refuser par choix idéologique un partenaire majeur … au détriment des contribuables parisiens.
LES J.O. sont une aberration économique et écologique.
Des sports collectifs, quand beaucoup ont déjà des coupes du monde et autres championnats professionnels.
Des sports ou les résultats sont truqués comme la boxe,etc..
Des personnes qui viennent du monde entier pour quelques jours en polluant.
Des milliards dépensés pour des installations, à grand renfort de béton et de pollution, qui seront à l’abandon quelques jours après.
Des Franciliens qui vont devoir fuir la région pour ne pas subir les blocages routiers et la flambée des prix.
D’accord avec une grande partie du propos . Toutefois remettre les choses à leur place s’agit t’il encore de sport ou plutôt de spectacle ? Le sport cela s’adresse à une pratique et un accès au plus grand nombre ! est-ce encore le cas ? Ne s’agit-il pas plus la d’un élitisme qui renvoi à la hiérarchie classique connue dans notre société ? ou est le sens du sport éducatif ?
Sport , culture ,éducation devraient rester des biens communs accessibles à tous voir gratuits… Lire à ce titre un petit opuscule écrit en son temps par Albert JACQUART : » halte aux jeux ».
Notre État n a pas à combler des déficits dus aux erreurs budgétaires de mégalomanes .Il est tellement facile de dépenser l argent public. Devra t on de plus accepter cette attribution abusive de légion d honneur à ces personnes qui se sont fait connaître sur le dos des autres
Les Jeux sont devenus la course à la mégalomanie, faire mieux que mieux en comptant sur l’argent public. Les retraites de ceux qui ont travaillé de nombreuses années sont à la dérive. Alors, à mon avis très de Français de base, je pense qu’il devient temps de trouver des gens raisonnables pour de tels projets, sinon, ce n’est pas la peine d’y aller. Le gag du drapeau de la Tour Eiffel en est un premier exemple. Pour faire simple, arrêtons les conneries…
Le mot déficit est du genre masculin.