Affaire Jubillar : la maison et les finances, des mobiles qui prennent du poids 

Selon nos confrères du journal Le Parisien, l’argent et la maison, deux éléments qui auraient été en jeu suite à une potentielle séparation du couple Jubillar, sont des mobiles qui commencent à prendre du poids dans l’affaire du meurtre de l’infirmière Delphine Jubillar. 

Un retrait bancaire de Cedric Jubillar refusé quelques heures avant la disparition de sa femme

Pour rappel, Delphine Jubillar, infirmière, a disparu dans le Tarn, le 15 décembre 2020. Son mari, Cédric, est accusé de son meurtre, mais le corps de la jeune femme n’a jamais été retrouvé. Il nie les faits. Seulement, Delphine pensait à se séparer de son mari.

Celui-ci travaillait dans le bâtiment et dit avoir fréquemment reçu des salaires en liquide. Mais selon les comptes bancaires de Delphine Jubillar , c’est elle qui assumait la plupart des dépenses de la famille. Par ailleurs, le jour de la disparition de Delphine, le 15 décembre 2020, son mari se voit refuser un retrait de 50 euros, argent qu’il devait rendre le jour même à un ami. 

Mais ce même jour, Delphine décide de faire changer son code de carte bleue, elle avait aussi « retiré à son mari la procuration dont il disposait sur son compte courant », selon le Parisien, certainement las de voir son mari faire des retraits sur son compte. Par ailleurs, après la disparition de sa femme, Cédric Jubillar fera usage de sa carte de crédit.

Et cette maison que Cédric Jubillar ne veut « absolument pas perdre »

Mais un autre élément attire l’attention du journaliste Ronan Folgoas : la maison. Cédric Jubillar a déclaré qu’« il ne voulait absolument pas la perdre », selon sa mère Nadine. 

Or le crédit de construction de la maison est payé par le compte bancaire de Delphine, Cédric est seulement propriétaire du terrain… Ainsi, selon le Parisien, la disparition de sa femme pourrait résoudre plusieurs aspects de ses finances personnelles, et devenir un mobile… Procès à suivre!