Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques ©Wikimedia
À peine nommée depuis 10 jours, la nouvelle ministre de l’éducation et des sports enchaîne les tempêtes. D’abord pour ses propos malheureux sur l’école publique, quelques heures après sa nomination, puis par les révélations sur l’établissement Stanislas où sont scolarisés ses enfants. Enfin, mardi 23 janvier, sera rendu public un rapport « au vitriol », dans lequel elle est, encore, pointée du doigt.
Polémiques sur polémiques : le contournement de Parcoursup pour le fils d’Amélie Oudéa-Castéra
Amélie Oudéa-Castéra, la ministre de l’éducation et des sports, nommée par Gabriel Attal, il y a à peine 10 jours, essuie tempête après tempête. D’abord étrillée pour ses propos sur l’école publique, lorsqu’elle elle déplorait que les absences n’y soient pas remplacées, Médiapart publiait par la suite un rapport d’inspection sur Stanislas, lycée où sont scolarisés ses deux fils.
Samedi 20 janvier, on apprenait que le fils d’Amélie Oudéa-Castéra avait pu bénéficier « d’un contournement » de Parcoursup, lui permettant d’être intégré directement à la prépa huppée de Stanislas, en échange de quoi il ne devait faire qu’un voeux sur l’application. Une sorte de deal « maison » scellé entre l’élève et l’établissement.
Un salaire mirobolant à la tête de Fédération Française de Tennis
À peine ces nouvelles informations dévoilées, qu’un rapport qui sera rendu public le 23 janvier, fustige les salaires « très élevés, voire anormaux » des hauts dirigeants de la fédération française de tennis, parmi lesquels Amélie Oudéa-Castéra. Selon franceinfo, en tant que directrice générale de la Fédération française de tennis de 2021 à 2022, elle aurait perçu un salaire de 400 000 euros bruts ainsi que 100 000 euros de prime d’objectif.
Et pire, lors d’une audition, le 16 novembre par les membres de la commission d’enquête parlementaire, elle se défend d’un salaire « très proche de celui de son prédécesseur », or il touchait « 373 750 euros brut annuels assortis d’une prime de 37 375 euros ». Elle est donc accusée d’avoir minimisé de « 86 000 euros », son salaire par la commission d’enquête.
Et dire que nous, LE PEUPLE, nous sommes obligés de compter les centimes !
Les petits arrangements du gouvernement !! Heureusement que notre président de la république disait haut et fort qu’il ne fallait pas de personnes qui trainent des casseroles dans son entourages , mais là pour le coup , c’est pas des casseroles , c’est une batterie de cuisine !!
Merci pour ce commentaire avec lequel je suis entièrement d’accord, malheureusement pour notre pays et nous-mêmes.
Les agissements de notre nouvelle ministre de l’éducation est malheureusement significative de l’état d’esprit d’un certain nombre de responsables politiques qui confondent leurs responsabilités d’élus avec les accommodements possibles.
Ces actions coupables sont admises au plus haut niveau puisque les fautifs restent en poste donc ne sont pas sanctionnés.
Elle ne va pas réussir à rester.
Le salaire est une chose mais pourquoi un contournement du monstrueux parcoursup?
Trop naïve trop BCBG pour les m’eûtes de loups
Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage.
puisque vous faites dans les poncifs, je dirais que même un chien ne mord pas la main de celui qui le nourri… suivez mon regard!
Bien dit,Etheve, mais sans doute pascal palpe t-il 400K€ plus primes sans trop rien branler, pour ça que ça ne le dérange pas! Ou alors c’est aussi un bon « socialiste » pour qui l’argent des autres sert à se graisser éhontément???!!
à partir du moment où les gens sont dans le déni éhonté, (et ça commence avec leur « patron »), plus aucune discussion n’est possible… sinon, il y a bien longtemps que nous aurions eu droit à un référendum, vous ne croyez pas ???