Mercredi 31 janvier, la tension monte aux abords de Rungis. Alors que 15 agriculteurs ont été interpellés pour avoir tenté de prendre un chemin de traverse, leur route a été bloquée par les gendarmes. Les huit points de blocage sur les axes routiers autour de la capitale se rapprochent peu à peu.
Plusieurs interpellations, des barrages contournés
Pour l’anecdote, les agriculteurs ont dû dépanner un blindé des forces de l’ordre, en panne sur l’A6, ce matin, sous les yeux amusés des caméras. Mais la tension monte, la fatigue se fait sentir dans les cortèges des tracteurs, l’impatience se propage chez les agriculteurs, rapporte France Bleu.
Et au total 18 agriculteurs ont été interpellés, ce 31 janvier. En route pour rejoindre le marché de Rungis, qui alimente la capitale, et en vue d’un blocage de celui-ci, leur chemin ayant été entravé par un barrage des forces de l’ordre, ils avaient décidé de le contourner et d’emprunter un chemin de traverse. Si un autre groupe avait réussi auparavant, le leur sera stoppé par l’intervention des gendarmes. Sur les 18 interpellés, 15 ont été placés en garde à vue pour « entrave à la circulation ». [Selon les derniers chiffres, mercredi soir, 91 agriculteurs ont été interpellés dans l’un des bâtiments du marché de Rungis, NDLR.]
Face à ces tensions, le désamorçage n’est pas pour tout de suite. En effet, pour TF1, à 15h, Raphaël MAILLOCHON affirme : » #Rungis : le blindé Centaure de la gendarmerie a remplacé les VBRG (Berliet VXB 170) devant l’entrée principale du marché. En amont, des CRS sont déployés et inspectent chaque camion/véhicule. »
Les agriculteurs sont bien déterminés à franchir les « lignes rouges » de Darmanin
Tôt dans la matinée du 31 janvier, Gérald Darmanin annonçait « plus de 100 points de blocage » et 10.000 manifestants. Il a aussi nommé explicitement les « lignes rouges » sur France 2, la veille : « Ne pas entrer dans Paris, ne pas bloquer Rungis ni les aéroports ».
« Huit autoroutes, l’A1, l’A4, l’A5a, l’A6, l’A10, l’A13, l’A15 et l’A16 sont toujours en partie fermées ce mercredi » affirme France Bleu, ce mercredi 31 janvier, en fin d’après-midi.
« les agriculteurs ont dû dépanner un blindé des forces de l’ordre, en panne sur l’A6, ce matin, sous les yeux amusés des caméras ».
Heureusement que c’était pas un ennemi en face, mais on peut se poser la question sur l’état du matériel militaire de notre pays. Dire que certains politiques qui se croient forts, veulent aller en découdre avec « l’ennemi », il faut vous dire que la guerre, il la voit de très loin, même quand il se déguise en pilote de chasse…