La canicule s’installe en France, 50 départements sont en vigilance orange canicule depuis lundi 21 aout 2023. « Le pic caniculaire est attendu entre mardi et mercredi » précise Météo France. Certaines professions sont particulièrement exposées aux conditions climatiques...
Est-il possible de ne pas aller travailler?
Face aux plans caniculaires en vigilance jaune, orange ou rouge les employeurs ont certaines obligations de sécurité. Il n’y a pas de température fixée au delà de laquelle un employé pourrait exercer son droit de retrait, mais l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) estime qu’au delà de 30 degrés, il y a un risque sécuritaire. La barre est abaissée à 28 degrés lorsque le travail nécessite une activité physique.
Avant d’exercer votre droit de retrait vous pouvez demander à votre employeur la mise en place de certaines mesures :
- Des horaires décalés et plus adaptés à l’évolution des températures au gré de la journée
- Des pauses plus fréquentes et plus longues
- Mise à disposition de boissons non alcoolisées gratuites
- Favoriser le télétravail
- L’arrêt d’appareils électriques non indispensables à la production
Toutefois si ces mesures ne sont pas appliquées, que vous considérez que la température représente un danger et souhaitez utiliser votre droit de retrait, votre employeur ne peut vous sanctionner ou ponctionner un retrait de salaire.
Un projet de loi déposé par la LFI le 20 juillet dernier.
Le groupe LFI a déposé un projet le 20 juillet dernier pour faire évoluer le droit des travailleurs au regard des conditions climatiques. Hadrien Clouet, député LFI de Haute-Garonne expliquait à nos confrères de BFMTV : « il faut établir un droit à des pauses quand la température dépasse 28°, avec 10 minutes de pause toutes les deux heures. Au-delà de 34° dans le lieu de travail, on propose d’avoir un temps d’activité maximum de 6 heures par jour et lorsque le niveau 4 de canicule est enclenché, on propose la suspension de l’activité de travail en la rémunérant bien sûr ».