Sur décision de la Cour Suprême Népalaise, le tueur en série Charles Sobhraj, dit « Le Serpent » devrait être remis en liberté ce jeudi 22 décembre, puis expulsé dans les 15 jours vers la France.
Libéré pour une opération chirurgicale
Tristement célèbre depuis la série Netflix « Le Serpent », Charles Sobhraj sera relâché en vu d’une opération chirurgicale à coeur ouvert. C’est son état de santé qui lui permet donc d’être libéré, en vertu d’une loi népalaise qui stipule la libération, si trois quarts de la peine ont été effectuées et qu’il y a « urgence médicale ».
Le tueur en série est lié à plus de vingt meurtres en Asie. Inde, Thaïlande, Népal, ses victimes avaient toutes un profil similaire. Hippie dans le courant des années 70, voyageurs occidentaux ou consommateurs de drogue, ils étaient des proies faciles pour celui qui se faisait passer pour un vendeur de pierres précieuses.
De 1976 à 1997, il est emprisonné en Inde. En 2003, alors qu’il retourne au Népal, à Katmandou, il est arrêté pour le meurtre d’une américaine qu’il a commis trente ans auparavant et, plus tard, de son compagnon canadien. Il écope de la prison à perpétuité.
Il hérite de la nationalité française par sa mère qui se marie avec un soldat français.
Né en 1944, à Saigon, au Vietnam, Charles Sobhraj hérite de la nationalité française par sa mère qui se marie avec un soldat français. Dans sa jeunesse, déjà délinquante, il passera plus de cinq en prison. En 70, il met le cap sur l’Inde, où il s’installe avec sa femme Chantal Compagnon, qui est enceinte de sa fille. Une période qui marque les débuts de sa vie de tueur en série.