Dimanche 18 décembre, la défaite de la France à la finale de la Coupe du Monde contre l’Argentine a laissé un gout amer à certains. Des débordements ont éclaté à Paris, Lyon, Grenoble, Bordeaux et Nice.
Tirs de mortiers, fumigènes, poubelles en feu et pétards…
Les rues n’étaient pas calmes après la défaite des Bleus. Ils étaient 14 000 membres des forces de l’ordre à être mobilisés sur l’ensemble du territoire. Il y a aura eu au total 227 interpellations, dont 47 à Paris.
Le secteur des Champs Elysées a une nouvelle fois été le lieu d’échauffourées, comme l’illustre le tweet du journaliste Clément Lanot : « Des tirs de mortiers d’artifice sur les policiers qui évacuent les #ChampsElysees. #coupedumonde2022 #ARGFRA. »
Incidents à Lyon, Grenoble, Bordeaux et Nice.
À Lyon, le préfet dénonçait ce lundi 19 décembre les violences commises la veille et affirmait son soutien aux forces de l’ordre blessées durant la soirée.
« Le Préfet P. MAILHOS condamne les violences commises à l’encontre des forces de l’ordre et apporte tout son soutien aux agents blessés.Le centre-ville de #Lyon est de redevenu calme et une quinzaine d’interpellations a été réalisée grâce à leur intervention ferme. »
À Bordeaux, le journal Sud Ouest fait part d’affrontements entre « les supporters et des forces de l’ordre mobilisées » :
Tout comme à Nice, où Christian Estrosi a dénoncé des attaques contre les forces de l’ordre.