Après l’hôpital de Corbeille Essonne, c’est la mairie de Caen qui est victime d’une cyberattaque. Aucune rançon n’a pour l’instant été demandée.
Cellule de crise
Aucun site institutionnel de la ville de Caen ne fonctionne : mairie, bibliothèque, piscine, musée… rien n’est accessible. Les boîtes mails ne fonctionnent pas, l’état civil est fermé jusqu’à nouvel ordre. Le conseil municipal a tout de même pu se tenir, lundi 26 septembre, mais sans être retransmis sur les réseaux sociaux.
« C’est une vraie difficulté mais ce n’est pas la fin du monde » relativise le maire de la ville, Joël Bruneau. Pendant la conférence de presse donnée pour l’occasion, une « cellule de crise » oeuvre.
« A partir du moment où les données n’ont pas été chiffrées, il n’y a pas de demande de rançon » explique Hélène Drieu, directrice des systèmes informatiques. Les pirates auraient tentés de déployer un logiciel permettant la capture des données, mais n’y seraient pas parvenus.
Le maire annonçait ce mardi 27 septembre, sur Twitter, qu’un « diagnostique complet des serveurs était en cours pour rétablir les services au plus vite », il invite la population de Caen et de Caen-sur-mer à se tenir informés via les réseaux sociaux de l’avancée de la situation.
Hausse de 95% des demandes de rançon suite à des cyberattaques
Cela pourrait prendre jusqu’à 10 jours avant que les choses ne reviennent à la normale. La mairie de Caen déclare savoir d’où vient l’attaque mais ne le révèlera que lors du dépôt de plainte auprès des forces de l’ordre.
La préfecture du Calvados annonçait justement l’ouverture d’une formation contre la cybercriminalité ce matin, face à la hausse stupéfiante des cyberattaques depuis plusieurs mois.