
Lola
La clôture d’un chapitre judiciaire douloureux s’est dessinée avec la décision de Dahbia Benkired de ne pas contester sa sentence. La réclusion criminelle à perpétuité incompressible avait été prononcée par la cour d’assises de Paris en réponse à des actes effroyables, impliquant un acte de viol, de torture et le décès d’une jeune adolescente de 12 ans. Face à cette non-remise en cause du verdict, la famille de la victime exprime un soulagement mesuré, épargnée par la réouverture d’une procédure judiciaire éprouvante.
L’avocat de la défense a partagé cette disposition finale, précisant que la décision de sa cliente, bien qu’arrêtée depuis un moment, ne pouvait être révélée plus tôt due à la possibilité d’un changement d’avis jusqu’au terme légal. Selon lui, Dahbia Benkired souhaite maintenant sortir de la lumière médiatique.
Difficile d’entamer le processus de deuil
Durant le procès du 17 au 24 octobre, l’accusée s’était présentée avec une attitude perçue comme détachée et inexpressive, ce qui avait éprouvé la famille de la victime qui, en retour, avait fait preuve d’une dignité remarquable. À l’annonce du verdict, il y avait eu dans la voix des proches un mélange de gratitude envers la justice et un deuil toujours prégnant.
Cependant, Delphine Daviet, la mère de Lola, a confié que l’acte de justice ne lui permettait pas pour autant d’entamer le processus de deuil, soulignant l’incapacité à tourner la page et à accepter le caractère définitif de la perte de sa fille.
Le sillage de douleur et de souvenirs demeure
Le parcours judiciaire a certes pris fin, mais le sillage de douleur et de souvenirs demeure. Daviet se montre intraitable quant à toute velléité d’humanité à attribuer à l’accusée pour sa décision, la qualifiant de « chose » et « monstre ».
La famille de Lola continue de vivre sous le poids de cette tragédie, tandis que la société, à travers ses institutions, s’applique à donner un sens au verdict qui vise aussi à apporter une forme de closure à un chapitre d’une extrême noirceur dans le tissu commun de nos vécus.

La tarée se met au chaud dans les prisons françaises. Sa peine est trop douce et c’est nicolas qui paye son incarcération.
Toute ma sympathie à ma famille et aux proches de Lola.
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