Un contexte très flou
Comme c’est souvent le cas avec les décisions prises sur l’instant, dans une logique de l’émotion, le discours pose de nombreuses questions juridiques. De plus, il s’agit aussi pour le gouvernement d’éviter tout sujet de tension à l’Assemblée nationale après des mois de tumulte liés aux débats sur la réforme des retraites. Dans le cas présent, le 9 mai, Darmanin dit avoir «donné comme instruction» aux préfets de prendre à l’avenir des «arrêtés d’interdiction» des manifestations déclarées par «tout militant d’ultradroite ou d’extrême droite, ou toute association ou collectif».
On comprend immédiatement les problématiques que cela soulèvent et il s’agit en premier lieu de droit constitutionnel. En effet, ne précisant pas ses instructions, qu’en est-il des rassemblements de partis politiques dits d’extrême-droite comme le Rassemblement national ou Reconquête de Zemmour? À cette question, c’est un proche du ministre qui répondra que «ce sera aux préfets de juger en fonction des contextes locaux». Au-delà de ce point, il en va du droit à manifester. Comment Darmanin va justifier les autorisations données à des manifestations d’extrême-gauche où les Services de renseignements l’ont prévenu des dangers pour les biens et les personnes, surtout les forces de l’ordre, et ses interdictions pour l’extrême-droite où il n’y a aucun débordement. Il ne s’agit pas de prendre parti mais bien de s’interroger sur la question légale d’une telle décision.
Quelles réactions attendre suite aux interdictions de défiler?
Si, à quelques rares exceptions depuis 1983, il n’y a jamais eu de débordement particulier, on est en droit de se demander si les groupuscules d’extrême-droite ne seront pas tenter de se radicaliser? De plus, si Laurent Nuñez, préfet de Paris, avait parfaitement justifié sa décision, d’un point de vue du droit, pour le défilé du 6 mai, sur quelle base vont pouvoir s’appuyer les préfets s’ils ne veulent pas aller de recours en recours contre les diverses associations et mouvements qui voudraient manifester?
C’est dit et ça a au moins le mérite d’etre clair : Darmanin préfère les manifs de l’extreme-gauche ultra-violentes à celle de l’extreme droite effectuées dans le calme.
Mr Darmanin par cette déclaration tente de faire oublier son incapacité à résoudre l’invasion de Comoriens sur l’ile de Mayotte et à interdire de toutes manifestations les milliers de black blocs d’extrême gauche qui cassent, incendient et tentent par tous les moyens de tuer du flic. Si l’on peut trouver insupportable, choquant, révoltant de voir des individus défiler avec des drapeaux à croix gammées, il faut tout de même faire la distinction avec ces quelques centaines de manifestants qui ne s’en prennent pas aux forces de l’ordre, qui ne commettent aucune dégradation et les voyous d’extrême gauche dont leurs seuls buts et faire le maximum de dégâts et d’agressions physiques envers les policiers et gendarmes. Alors Mr Darmanin, assez de com. et passez enfin aux actes contre ceux qui empoisonnent la vie des Français et expulsez ceux qui n’ont rien à faire chez nous.
La democratie vue par la dictature macronienne !!!
Ces 500 guguse ont défilé masqués, sans casser les vitrines, sans incendier de voitures, sans lancer de pavés, sans actes de violence envers les forces de l’ordres.
En revanche ceux qui se réclament de gauche, cassent, brûlent, agressent, causent des dégâts onéreux pour la société, sans que cela ne choque les mêmes qui poussent des cris d’offrais concernant les manifs des premiers.
Il faut faire la même chose avec la gauche, car dans leurs défilé il y a de la casse à chaque fois, par contre tout le monde aura constaté que les manifestants étaient calme, que ces gauchos en prennent bien note.