Séance au Parlement européen ©Alamy
À l’aube des élections européennes de 2024, un vent de controverse souffle sur le Parlement européen : un quart des eurodéputés en exercice se trouvent impliqués dans diverses affaires, allant de la fraude au harcèlement, en passant par la corruption.
Des accusations multiples, une confiance ébranlée
Cette révélation soulève des questions cruciales sur l’intégrité et la transparence au sein de l’une des plus grandes instances législatives mondiales. C’est un rapport du collectif « Follow the money », auquel Le Monde a participé pour la France, qui fait état de ce chiffre bouleversant : un quart des eurodéputés en exercice se trouvent impliqués dans diverses affaires, allant de la fraude au harcèlement, en passant par la corruption.
Ainsi, selon le rapport sur les 253 affaires impliquant 163 députés « dans leur pays d’origine ou dans le cadre de leur mandat d’eurodéputé », 45 affaires concernent la corruption, 44 sont sur la fraude et le détournement d’argent et 46 pour du harcèlement moral ou sexuel.
La droite, avec 42 eurodéputés et l’extrême droite, avec 55 députés concernés par des affaires sont « surreprésentés ». Du côté de la gauche, 26 députés sont cités dans le rapport.
Les prochaines élections, un enjeu d’intégrité
Alors que les citoyens se préparent à voter pour leurs représentants au Parlement européen en 2024, du 6 au 9 juin prochain, la question de l’intégrité des candidats devient centrale.
Pour rappel, Eva Kaili, l’ex-vice-présidente du Parlement européen, et son compagnon (qui était aussi son assistant parlementaire), Francesco Giorgi, défrayaient la chronique, fin 2022, lors de la révélation des QatarGate. 800 000 euros en liquide avaient été découverts chez Eva Kaili. Avec son conjoint, ils avaient été placés en détention pour des faits de « corruption, de blanchiment d’argent et de participation à une organisation criminelle en vue de faire pression en faveur de pays comme le Maroc et le Qatar. »
Le journal en a trop dit … ou pas assez: les électeurs français doivent savoir quels députés élus en France sont concernés et pour quels délits ? Personnellement je doute que les représentants de la Droite Forte soient tellement surrepresentés.
Bof… tout le monde sait bien que la grande majorité de ces gens se sont planqués par lâcheté et par paresse dans le service qui se prétend public, et que voyant que le point d’indice ne monte pas bien vite, se sont lancés dans la magouille politicarde. Pourquoi pensez vous que la France aurait le record Européen des ronds points si les entrepreneurs ne maniaient pas si bien le pot de vin ? La grande époque où les dirigeants « du plan » sortaient de polytechnique ou de centrale, poussaient pour le TGV, le Concorde ou les centrales nucléaire a passé en 81 quand on les a remplacé par des syndicalistes. Maintenant on s’installe à vie, même gâteux comme certains, dans des planques grassement payées par les couillons qui travaillent et ça reste entre bon copains complices.