La droite en décomposition: pour Marion Maréchal, les «trois-quarts des Républicains vont rejoindre la macronie» pour les européennes

Marion Maréchal, vice-présidente du parti Reconquête, actuellement en campagne pour les Européennes, s’est exprimée au micro de CNEWS, mardi 16 janvier 2024. Selon ses propos, François-Xavier Belamy ne serait qu’un « écran de fumée » puisque «trois-quarts des Républicains vont rejoindre la macronie». 

Pour Marion Maréchal, c’est « incohérent » de voir François-Xavier Belamy en tête de liste Les Républicains 

Pour Marion Maréchal le choix d’Éric Ciotti, nommant François-Xavier Belamy, en porte-voix des Républicains est complètement « incohérent ». Dans le cadre des élections européennes, la liste des Républicains communique sur l’immigration à faveur de «la protection des frontières», évoquant «la sécurité économique» et affirmant que «l’essentiel reste à faire», comme le souligne nos confères du Figaro.

Pour autant Marion Maréchal est convaincue que les Républicains vont se dissoudre dans la macronie, «Ce n’est qu’une question de temps» affirme-t-elle. Et il est d’autant plus incompréhensible, selon elle, de voir M. Belamy accepter ce poste : « Je constate que son groupe ne vote pas comme lui et qu’il devient un écran de fumée » conclut-elle. 

Les « conservateurs » veulent renverser les rapport de force au sein de l’Union européenne, et passer devant l’alliance de Renew, les écologiste et les socialistes

Interrogée par Sonia Mabrouk, sur les enjeux au coeur de ces élections européennes, Marion Maréchal a explicité les intentions du groupe des « conservateurs », auxquels ils sont alliés et qui est composé « bientôt d’Orban, des Fratelli d’Italia – les italiens, suédois finlandais. » 

L’enjeu pour eux est de « changer le rapport de force », et de passer devant le parti Renew de Macron, allié aux écologistes et aux socialistes. 

Enfin la vice-présidente du parti Reconquête déclarait : « Il n’y aura pas de réponse efficace à l’immigration si nous n’avons qu’une réponse nationale. (…) Elle doit aussi être complétée par une réponse européenne. »