Un nouveau Premier ministre pour un nouvel accord
Rishi Sunak a pris les rennes du 10 Downing Street en pleine crise pour le Royaume-Uni. La crise économique et l’affaiblissement de la livre sterling l’oblige à repenser ses relations avec ses voisins les plus proches. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait envoyé sa ministre de l’intérieur rencontré son homologue français pour mettre un terme à des années de tensions sur la question migratoire entre les deux pays.
L’accord est un échange de bons procédés: il prévoit notamment que les Britanniques versent 72,2 millions d’euros sur la période 2022-2023 à la France qui, en contrepartie, augmentera de 40 % ses forces de sécurité sur ses plages, d’où partent les migrants à destination du Royaume-Uni. On remarquera toutefois un blanc de taille: il n’y a aucun objectif chiffré d’interceptions de bateaux pour l’année à venir, comme le souhaitait le Royaume-Uni selon la presse britannique. Les deux pays indiquent cependant que leur collaboration a permis, d’empêcher «plus de 23 000 traversées d’embarcations de fortune» en 2021 et «plus de 30 000 cette année».
Une meilleure coopération et de meilleures relations
Suella Braverman et Gérald Darmanin affichent une volonté commune de meilleure coopération entre les deux pays. Un an plus tôt, les tensions entre les deux pays atteignaient leur point culminant, les relations entre Gérald Darmanin et l’ex-ministre de l’Intérieur britannique Priti Patel, étant particulièrement dégradées. Il faut rappeler que Boris Johnson n’était pas réputé pour sa diplomatie et ne voyait le monde que par le prisme des États-Unis.
Ce sera la première fois que des équipes d’observateurs seront déployées de part et d’autre de la Manche afin «de renforcer la compréhension commune» entre les deux pays, améliorer le déroulement des débriefings des migrants et accroître les échanges d’informations». Des centres d’accueil pour migrants doivent aussi être créés dans le sud de la France pour dissuader les exilés qui empruntent la Méditerranée de remonter jusqu’à Calais et leur «proposer des alternatives sûres».
Pour vivre à Calais , le problème des migrants ne sera sûrement pas résolu avec des forces de police supplémentaires. Il suffit de voir le nombre de fourgons de CRS séjournant dans les hôtels de Calais pour constater le peu d’efficacité, Autrefois, cela a été les kilomètres de grillages érigés le long du port et du site d’Eurotunnel pour constater le changement de technique des passeurs . Les premiers responsables sont les anglais avec leur acceptation insidieuse d’une main d’oeuvre non déclarée et peu chère .
Ne faudrait -il pas comme cela a été évoqué que certains pays riches et de même confession portent un peu plus d’intérêt à ces malheureux
c est evident si le Royaume Unis faisait la chasse aux travailleurs non autorisés comme c’est le cas en France les ressortissants non autorisés cesseraient de s’y précipiter
Les migrants n’ont qu’un but, celui d’aller en Angleterre. On se demande bien ce qui les attire, certainement des emplois à la semaine facilement obtenus. On peut voir le problème différemment : si ils cherchent l’Angleterre et ne la trouve pas, ils resteront chez eux et abandonneront l’idée de transiter par l’UE, donc par la France : CQFD. Il faut donc voir le problème sous un autre angle et éviter d’être sectaire. Cet accord va réduire le nombre de candidats à l’exil. Nous devrons affronter une période probatoire pour en connaitre les résultats. Il ne nous est pas possible de nous attaquer à la racine, ce serait de l’ingérence dans les Pays d’origine, mais nous pouvons nous concentrer sur le but de cette immigration clandestine qui ne fait que transiter par notre Pays.