C’est la première fois que l’ex-voisin de cellule de Cédric Jubillard s’exprime. Il a raconté au Parisien ses discussions avec l’homme mis en examen pour meurtre dans l’enquête sur sur la disparition de sa femme Delphine.
Le voisin de cellule de Cédric Jubillard à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses entre août et début octobre 2021 assure avoir recueilli des confidences de la part de celui qui est mis en examen pour le meurtre de sa femme Delphine Jubillard.
Après plus de 15 ans derrière les barreaux, l’ex-détenu de 37 ans quitte la France pour le Portugal. Il avait confié ses déclarations au juge d’instruction.
« C’est la première et la dernière fois que je parle de tout ça »
Le Parisien a réussi à le joindre : « C’est la première et la dernière fois que je parle de tout ça », a-t-il expliqué à nos confrères.
Voici quelques extraits :
« Il parle beaucoup de lui et son comportement ne me plaît pas du tout. Sa femme qui a disparu, il l’appelle tout le temps « l’autre », comme si elle n’avait pas de prénom. Il se moque des copines de Delphine quand elles passent dans des émissions à la télé. Même à l’égard de ses enfants, je ne sens jamais l’amour d’un père. Au contraire, il jure contre son fils et dit qu’il a dû se faire laver le cerveau par les personnes qui s’occupent de lui… »
« Une nuit, il me raconte le moment où les choses se seraient passées. Il est sorti de sa chambre, il a surpris sa femme en train d’envoyer des messages à son « connard », c’est comme ça qu’il parlait de l’amant, et c’est là qu’il a « vrillé ». Ce sont ses mots… »
« Dans mon affaire, ils n’ont même pas retrouvé le couteau »
« Je ne lui pose pas de questions, alors qu’il aurait été facile de le pousser à en dire plus. Je me souviens lui avoir dit au contraire : « Vas-y, va te coucher, ton problème, c’est le sommeil ». Moi, je ne voulais rien savoir de son affaire. Ensuite, à un autre moment, je parle avec un autre détenu au sujet d’une émission sur une autre affaire criminelle où il est question d’un couteau. Cédric s’immisce dans la conversation et nous dit : « Dans mon affaire, ils n’ont même pas retrouvé le couteau ». Là encore, je lui dis de fermer sa gueule… »
« Il me demandait des détails sur l’enfouissement de cadavres… Il s’inquiétait de la possibilité qu’un corps enterré finisse par être découvert à cause des intempéries ou des animaux. C’est là qu’il me dit que le corps de sa femme est enterré pas loin d’un endroit qui a brûlé. Il me parle aussi de deux grands arbres, sans donner plus d’explications… »
combien gagne il deja paye par la police il en engrange encore su les media la délation est condanable il avait un magnetophe cela est interdit il faut le remettre a l ombre 1 mois ce sera chaud pour lui
Dans ce cas de figure la délation n’est pas condamnable. Il y a trop de feminicides. Dommage que la peine de mort ait été supprimée. Tous les mecs comme Jubillatd arrêteraient de se pavaner. On n’entendrait plus parler de lui. Et la société s’en porterait mieux. Des crevards comme lui et d’autres ne méritent pas de vivre.